Samedi 3 et dimanche 4 février 2018

Pour un week-end annoncé 2 jours avant, c’est une organisation millimétrée. L’annonce d’une nuit en gîte chauffé aide 5 personnes à se motiver malgré le froid annoncé.
Nos comparses se retrouvent sur la route, la voiture un peu plus chargée à chaque étape. Au final, ce sont bien 5 personnes qui tiennent dans la Mégane et sa petite remorque. Au Népal, on ne nous aurait pas remarqué ; sur l’A7, nous avons un petit air d’exotisme. Eh oui, avec une GO de top niveau, on perd moins d’euros et on est plus écolos !
Nous retrouvons Simon, notre guide, à 13h30. Cette Glueyre, du haut de ses 4,5 m3/s, s’annonce sous le signe du baptême : on n’a jamais vu autant de Werners neuves sur une même navig. On en profitera aussi pour éprouver la vertèbre presque neuve de l’ami Mickaël (cf. épisode « Guiers Mort », 2 saisons plus tôt pour ceux qui n’ont pas suivi).
La descente fut sans grosse surprise grâce à Simon ; de là à dire qu’elle fut monotone, il y a un monde… La vallée a résonné de coups dans les cailloux à Pigeon vole, on a vu des arrêts buffets à la glissière, un bateau qui attend fermement son propriétaire dans un rouleau, une Werner (neuve, évidemment) qui disparait puis réapparait ailleurs par enchantement, … Et on notera pour la postérité le score honorable de 3 bains sur 6 apprentis baigneurs à la Queue du Diable. Par esprit d’équipe, aucune dénonciation ne sera faite ici. Ou alors contre une Werner qui n’a pas fait la Glueyre.
Ces aventures ayant pris un peu plus de temps que prévu (mais nous sommes restés sous la barre des 4h), notre équipe décide de débarquer au dessus de l’infran et de porter les derniers 500 mètres. Petit moral ou fatigue physique ? Toujours est-il que ce jour-là, personne ne voulait passer du V à la frontale. Le bateau de Marie-Laure décide de se faire la malle dans la montée ; oui, encore lui (cf. l’épisode « Vénéon » 3 saisons plus tôt). Heureusement, il est plaqué au sol quelques mètres plus bas par la belle conjonction du hasard et d’un gus bloqué dans la montée.

Nous disons au-revoir à Simon et le gîte tout confort à 1 km de l’arrivée nous fait oublier la température extérieure et sécher les affaires. Sans parler de la découverte des dominos cubains, ou petit train mexicain, appelez-le comme vous voudrez.

Le lendemain, un Haut Eyrieux fédérateur et un grand Soleil nous apportent 4 kayakistes de plus. La navette part mal, sur une complexe histoire de clés enfermées dans la mauvaise voiture, qui manque de clouer la moitié de l’équipe à l’arrivée. Une fois de plus, c’est l’omnipotence de la technologie moderne qui sauve nos kayakistes, heureux possesseurs d’un téléphone mobile. L’Eyrieux est une belle découverte pour Hervé, sur un niveau correct de 9-10 m3/s. Il récolte son lot de bains avec le sourire mais sans les lèvres bleues. On dit même qu’il ressignerait.

Au final, un magnifique week-end où il ne fallait pas se laisser décourager par la météo. Merci GO !

Participants :

Nico F, Marie-Laure (is back), Guillaume B, Guillaume NB, Mickael (is back), Simon l’ardéchois.

Les ont rejoint le dimanche : Bertrand M, Hervé , Anna, Raphael

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