CR : Killyan
Participants: Mélanie, Gaetan, Axelle, Killyan, Bertand, Clement C et M, Sébastien
Nouveau week-end kayak pour les aventuriers du CKTSV !
Au programme : la sauvage Allier, rivière à saumon (spoiler : aucun poisson n’a été aperçu lors de cette expédition).
Le tout était organisé et chapeauté par Mélanie. Étaient également de la partie : Killyan, Clément C., Sébastien, Bertrand, Gaëtan (CKDM) et nos deux néophytes de la bande : Axelle et Clément M. En coulisses, le grand Raph nous a fait l’honneur de sa présence le samedi soir, accompagné de ses précieux conseils de navigation.
Raph nous a gentiment laissé sa voiture au débarquement, nous évitant ainsi une des légendaires navettes interminables de l’Allier. Il faut dire qu’il fait partie, cette saison, des monos de raft basés sur cette rivière… pour notre plus grand plaisir.

Nous avons donc pu nous diriger directement vers le premier embarquement du week-end, à Monistrol, pour faire le P6 (en passant par le village de Bains puis la commune de Corde… prémonition d’une navigation complexe ?).
À l’embarquement, un paddle géant a attiré l’attention du groupe :
« Tiens, un paddle ! Il est énorme, non ? »
« Mais comment il peut aller sur la rivière ? »
« Il arrivera à passer entre les cailloux ? »
Réponse unanime : « Non, mais il va rester sur le plat… »
Aucun prénom ne sera cité.
Quelques inquiétudes pour Axelle au moment de se lancer : une première navigation en rivière naturelle peut impressionner. Mais elle a vite pris confiance au fil de l’eau. On pourrait même l’élire « Reine de la Cravate », avec un talent particulier pour se mettre dans des situations cocasses.

Hormis quelques bains pour Sébastien, Clément M., Axelle et un mini-passage pas très clair pour Mélanie, tout le groupe a apprécié la descente. Cette portion permet aux débutants de se challenger sans trop subir. Nous en avons même profité pour pique-niquer en route, sur une plage de sable où Gaëtan nous a montré ses talents de sirène.

L’arrivée à Prades aurait pu sembler idyllique… si un orage digne d’un film catastrophe n’avait pas décidé de pointer son nez. Pendant qu’Axelle, Clément C. et Mélanie partaient faire la navette, les autres ont sombré dans les méandres d’une pluie diluvienne. Heureusement, cela m’a permis de tester plusieurs solutions d’abris :
- Un saule pleureur = peu efficace.
- Une chaise de maître-nageur = la tête à l’abri, mais le reste du corps crie à l’aide.
- Une buvette tenue par trois drôles de dames = 6/10, avec un café en bonus, mais le vent frais chatouille les fesses.
- Une cabane chauffée et éclairée = 10/10, avec possibilité de se changer et de boire une petite bière au passage.

Finalement, la pluie s’est calmée et nous avons rejoint le camping. Très bon marché (2 € par tête)… peut-être trop. Sanitaires douteux, champ de mines de bouses de vache aplaties par les véhicules de teufeurs, le tout accompagné de musique techno à 3 h du matin : un vrai festival.

Dimanche :rien d’incroyable, il faut ce le dire. La navigation fut bien trop calme pour les CKTSV. Un Chapeauroux–Pont d’Alleyras à 8 m³/s, ce n’est définitivement pas notre domaine : ça demande de pagayer beaucoup trop.

Ce week-end a donc été l’occasion pour plusieurs pratiquant de valider leur compétence acquis dans les nombreux bassins. Bravo a eux.

Une mention spécial pour Melanie qui nous a offert une organisation digne des plus belles sorties rivière. Une perle pour le CKTSV. Nous l’encourageons fortement à recommencer!
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