Étaient présents: Alessandra, Bertrand S, Bertrand V, Clément, Christelle, Denis, Eric, Jérôme, Marie-Laure, Raphaël
Special guests «stéphanois»: Jacques, JP, Bernard
Special guests «locaux»: Nicolas L et son chien noir
Il était une fois une belle journée de fin d’été sur la Fontaulière… Après avoir fait la route, pour certains depuis Saint-Etienne, pour d’autres depuis Lyon, tout ce beau monde se retrouve au pied d’un barrage «James Bondien». J’étais impressionnée par les vidéos de cette rivière plutôt «aérienne». Cette journée signera pourtant le retour de ma confiance sur l’eau. Eh oui, enfin une rivière sans bain! C’est assez rare pour être noté.
Après un court échauffement au pied du barrage, le groupe s’élance motivé vers la première difficulté: une chute qui démarre par une glissière en équerre et se termine par un vol libre d’environ… 2 mètres!? Tout le monde passe sans encombre et se dirige vers une seconde chute raide mais pas très haute. Le rapide du Pestrin passe nickel ainsi qu’une troisième chute m’offrant la sensation nouvelle de tomber «à pic» avec mon embarcation.
Tout cela nous mène au Ventadour, clou du spectacle. Là se massent des dizaines de spectateurs. On se croirait presque aux J.O. tant l’affluence est grande et l’enjeu important: taper dans un ballon placé en plein milieu du Ventadour!! Ici, se crée une gradation au sein des kayakistes: il y a ceux qui touchent le ballon, ceux qui essayent et les autres… Les clameurs accompagnent les plus audacieux (je ne citerais aucun nom pour des raisons de confidentialité) et nous poursuivons sur l’Ardèche qui offre également quelques distractions.
Le camping s’approche… mais il faut faire les courses ! On trouve une fromagère qui veut nous dissuader de remonter sur cette rivière sous peine de nous voir dans le journal le lendemain. Sans l’écouter nous faisons le plein pour le brunch du lendemain qui se doit d’être gargantuesque.
Le camping paraît vide… gros contraste avec la foule du Ventadour. On plante la tente et l’on se dirige vers LA PAELLA GÉANTE. Certains subissent une attaque canine dont je ne serai heureusement pas témoin. Le choc post traumatique passé, la soirée démarre plus vite que prévu avec photos et remise de prix. Le CKTSV est relativement épargné. JP obtient une boîte de sardines customisée. Puis arrive LE POGO, danse que je qualifierais de tribale, voire virile.
Le lendemain le brunch se veut complet: œufs brouillés, bacon et fromage. Spéciale dédicace à celui qui a gratté la poêle pendant 15 minutes;-) La descente du dimanche s’enchaîne sans encombre avec une ambiance de solidarité inter clubs en cas de bain.
Je résumerais ce week-end par un mot : CONTACT. Une danse langoureuse avec grand gaz ou un pogo avec les Ardéchois en sont l’illustration la plus parfaite. Le kayak est un sport de réseau!
Tout le monde repart chez lui avec des chutes plein la tête… Eh oui c’était ma première sortie officielle en tant que membre du CKTSV!
Liens photo… pour motiver les troupes l’an prochain