Il y a les sorties club ON et les sorties un peu moins club, les sorties OFF. Quelques-unes de ces sorties apparaissent parfois dans les CR du site, mais généralement ses excursions programmées le vendredi soir 21h pour un rendez-vous 8h le samedi matin restent discrètes.
Même si il est vrai que la plupart de ces rivières ont de quoi vous déboucher vos sinus, la difficulté est plus variée que ce que l’on pourrait penser. Ci dessous un petit listing de plein de bijoux navigué en 2014, histoire de montrer le potentiel de notre discipline, et que le club ce n’est pas « que » les sorties club . Ce listing s’étale de Janvier à Novembre, ce qui montre bien qu’il n’y a absolument aucune « bonne » saison pour naviguer, mais qu’il faut profiter du moindre redoux et du moindre épisode cévenole pour découvrir certains de ces bijoux. Et généralement on se rend compte que l’on avait pas si froid….
Janvier :
Après avoir terminer l’année 2013 le 31/12 avec un Lignon du Velay sous le soleil (0°c), 2014 attaque très-très fort dès le 4 avec une Ormèze et un Duzon, un « schouilla » trop gras, vous pouvez revoir le CR de Denis , donc je n’en dirais pas plus. Dans le même mois, une Gluyere sous un magnifique soleil, et une Loire à 150cube, un vrai tapis roulant en classe II avec Nico L et Ale, et voilà comment sauver un dimanche pluvieux !
Fevrier :
On découvre le Doux, pas loin de Lyon et du beau volume dans de superbes gorges, mais la navigation du mois est une loire sous 18°c avec pique nique au bord de l’eau.
Mars :
Le Guiers mort, 1h15 de Lyon, 3km de classe 4, possibilité de refaire plusieurs fois le parcours, on a l’impression d’être sur un bassin taille xxl. Sinon Ok certain dimanche matin on se dit que l’on était pas plus mal au lit, une Semine presque sous le soleil, une Valserine sous la neige, finalement on a pas eu si froid !
Avril :
Camping le long de l’Isère, que demande le peuple ? Barbecue et navigation sans aucun stress !
Mai :
Peu de rivières navigable à proximité de Lyon, mais l’on trouve tout de même le Chéran, magnifique, mais traite. Un méchant infran, quelques tronc et plein de drossages pas très cleans font que cette rivière en classe 3 nécessite d’être à l’aise dans du 4. Les sorties off rime parfois avec rivières plus exigeantes. Je vous épargne la Roizonne, loin d’être un bijoux, 3km/3h/10 débarquements à cause d’arbre, mais l’important est de naviguer avec des gens que l’on apprécie.
Juin :
C’est la saison du 05, sortie club début juin, mais rien n’empêche d’y retourner en comité réduit fin juin ,Gyr, Guisane, Fournel, le cr de Jérome vous en dira plus.
Juillet :
Et c’est encore la saison des hautes alpes, direction la Biaysse pour un des plus beau week-end de l’année, camping sauvage dans un cadre magnifique, mais à 2 pas du passage V qui vous inquiète, de belle sensation de navigation et pourtant on a débarqué à la 1/2 du parcours par fatigue et manque de connaissance de la rivière, mais qu’importe !!
Aout :
Son Lignon, son Allier, sa Loire sous des superbes niveaux et des températures extravagantes (Lignon à 25°C). Les sorties off c’est surtout l’occasion d’être au bon endroit et au bon moment, rien de plus frustrant qu’une sortie gratte-cailloux avec de la pluie sur le retour. Le plus dur en ce mois d’aout est de faire croire à vos collègues que comme eux vous en avez marre de la pluie, alors que vous vous réveiller avec « i’m sing in the rain ».
Septembre :
Où « quand y’en a plus y’en a encore », rallye de la Fontaulière annulé pour cause de crue, mais qu’importe c’est le moment de profiter de l’Ardeche profonde, la plus paumée qu’il soit, celle qui se trouve à 3h de Lyon, et ou l’on passe le week-end sans voir un village de plus de 100 habitants. Du classe 4/5 cévenole, sur un affluent d’un affluent d’un affluent d’un affluent du Rhone, une certaine définition du bohneur.
Octobre :
Et ses gorges du Vénéon, superbe navig sous le soleil , à coup sur l’un des parcours les plus exigeants de l’année, le CR de Marie vous en dira plus. Navigué en comité réduit permet aussi de mieux connaître avec qui on navigue. Une Semène tout feux tout flammes, une rivière qui pourrait être une rivière club, mais impossible de savoir à l’avance quand il y aura de l’eau dessus.
Et le lendemain un LIMONYYY. AAAHH le Limony, à vrai dire ce compte rendu est là quasiment que pour lui, 10 ans que je zieutais cette rivière, comme quoi des articles ckm peuvent vous rester en tête longtemps. Alors certes tout n’est pas très très bien pavé, et le décors bien qu’il soit très joli n’est pas ultime, mais lorsque la foret s’éclaircie pour voir le paysage des vignes du cote du Rhône, c’est une chute de 8-9m qui vous attend. Parmis mes accolytes, Loulou, les 70 bougies passées, 24km de vtt avant 2h de navig , le gardien du Limony, anquille tout, impressionant, qui dit mieux ? ! Bref une rivière pentue, plus impressionnante que difficile (c’est du 4 qui ressemble à du 5 et c’est souvent tout droit), et le tout à une heure de Lyon, il est meme possible de faire la grasse mat avant de naviguer ! Et puis comment ne pas parler d’octobre, sans parler de cette navigation faisant suite au moyen-Eyrieux (voir précédent CR). On est une poignée Jérome , Mick et Marie, à se lancer sur le haut-Eyrieux en fin de journée, dernier 1/4 d’heure « in the night », c’est ambiance !, et l’arrivée sous les lumières de Saint-Sauveur superbe. Alors certes tout comme naviguer sur une rivière en crue, naviguer avec 2g, l’expérience n’est pas très maline, mais purée que c’est bon de voir un parcours bien connu sous un autre angle !
Novembre :
Je n’en citerai qu’une ; la Loue ; embarquement dans une grotte sous 200 m de falaise, une chute entre 9 et 12m selon le point de vue. Et des rapides très esthétiques tout les 100 m, dans la mousse Jurasienne (le massif) et dans de superbes tuffs ! Un gîte au petit oignons ! Ne serais-ce que pour vous promener avec tata tonton et toutou, ne loupez pas ce bijoux franc-comptois le jour ou vous passé par là haut. Et ramener du fromage !
Décembre :
Pour le moment aucune navigation, mais sans aucun doute que les occasions vont se présenter.
Moralité, ne pas se laisser impressionner par météo-france, accepter d’éclater son bilan carbone, et une indépendance sur l’eau (stopper partout en classe 3) permettent de faire partir de pas mal de ces sorties, et quelques années de pratiques accidues de l’eau-vive et des dizaines de bains et centaines d’eskimo peuvent suffire pour traîner sa pagaie dans la plupart des pissous francais. Mais que l’on ne s’y méprenne pas, ces sorties « à l’arrache » sont complémentaires des sorties club, et ces dernières restent essentiel quelque soit le niveau de pratique.
Raph
ps: Et puis souvent ca se fini par une bière.