Présents : Christelle, Clément, Eddy, François, Géraud, GuiGuiProd, Jérôme, Luc, Nico l’Albigeois, Philippe, Stéphane
Il n’y a pas assez de lettres dans l’alphabet pour caractériser le plan du weekend. Alors je vais faire comme avec Excel, j’ajoute des lettres. Donc à la fin du weekend, j’ai appliqué mon plan BH. Entre ceux qui viennent, ceux qui se désistent en cours de weekend, la météo, cela a été une véritable application de la méthode AGILE, ou l’empirisme pragmatique (contrairement au rationalisme cartésien, mais je m’égare)
Vendredi 1er novembre : Allier sup à 6 cubes (vendu à 12)
RDV à 7h45 au club pour charger la remorque cage, gracieusement prêtée par le CKLOM, ma voiture et celle de Géraud. On récupère Christelle à Monistrol et direction Chapeauroux pour un Allier sup. Une ponctualité historique, puisqu’on arrive à 10h40 pour un RDV fixé à 11h30 (je vous jure, cette fois j’ai pris les virages en douceur !). Bref, une fois tout le monde arrivé, on se change et on file au départ. Faits marquants de la descente :
- Test du Shinobi, bateau test en fibre de carbone fourni par GuiGuiProd, par Jérôme
- EDF coupe l’eau une heure avant qu’on embarque. Sans le savoir, on fait l’Allier sup à 6 m3/s alors que je l’avais vendu à 11-12. Ce détail n’échappera pas aux habitués du rassemblement du 15 août.
- Bain de Jérôme en classe 2
J’avais promis le gîte au groupe. Sur les conseils de Raph, je réserve un gîte rustique : pas de site internet ni même de mention dans les pages jaunes et il faut venir avec son duvet et son oreiller. Mais je me dis qu’au moins on dormira au sec et au chaud. Finalement je change de gîte puisqu’un crétin (que je ne nommerai pas) est parti sans oreiller ni duvet. Au final un gîte certes cher mais avec une literie complète et des radiateurs pour faire sécher les affaires.
Et maintenant, une énigme : c’est un vendredi férié en soirée à Florac. Aucunes courses n’ont été faites et un groupe de 11 kayakistes cherche à manger. Comment procéder ? Réponse : trouver une pizzeria de la filiale TAB (Tout Au Black). Pendant que nous patientons une bière à la main, nous discutons du possible programme du lendemain.
Samedi 2 novembre : Moyen Tarn (ou Haut Tarn pour 3 furieux)
Après une réunion du conseil de l’ONU, 3 furieux (Nico, Guillaume et François) partent faire le Haut Tarn, pendant que le reste du groupe opte pour un Moyen Tarn. Échelle de Cocurès: 220cm
Jérôme est en charge de la navette en footing. Un rapide chifoumi entre Clément et moi désigne Clément comme ouvreur. Je serai donc un fusible (ça veut dire que si Clément se plante, c’est à moi de corriger).
Le Moyen Tarn est un parcours finalement assez court, suffisamment pour être enchainé plusieurs fois dans la journée. Le début est tranquille et permet de s’échauffer. On notera toutefois un petit barrage éventré entre deux falaises, qu’on sautera à gauche avec une incidence droite. Comme je confonds encore ma droite et ma gauche, je tape la falaise et finit en marche arrière dans le rappel, heureusement sauvé par un esquimautage in extremis.
Arrive le double rapide des dalles. Malgré son aspect ludique un repérage est nécessaire. Par ce niveau, on passe la première partie en rentrant au milieu, on tire à droite et on se laisse glisser sur Mère Roche pour ne pas tomber dans un gros trou qui se forme à gauche à cause d’un bloc rocheux. Tout le monde passe propre et Philippe tente même une diagonale gauche-droite en marche arrière, un 360° sur le bloc puis le fameux slide sur Mère Roche. La deuxième partie est plus complexe. Avec beaucoup d’eau, préférer la « chicken pass » en slide à gauche car à droite le seuil a déjà causé de belles chandelles même sur de gros kayaks. Mais à 220cm, le seuil passe crème ce qui simplifie la ligne : tu rentres à droite et tu y restes.
Luc dans le seuil de droite Eddy en approche La chicken pass Geraud pas loin de faire une chandelle
Vient ensuite l’ex infran. Examiné sous toutes ses coutures, on rentre au milieu, puis on s’enfile dans un goulet à gauche avant d’arriver sur un seuil en diagonale avec un bloc en rive gauche. Soit t’es joueur et tu gicles sur le bloc pour atterrir dans le contre, soit t’es prudent et tu suis la veine d’eau à l’extrême droite. Manifestement j’étais le seul à me sentir joueur… Bon, à vrai dire, quand t’es le premier à passer en mode joueur avec tout le monde qui te regarde et qui constate que tu manques de t’en coller une, ça n’inspire pas confiance.
Dernier rapide, une belle diagonale gauche droite. Rentrer à gauche et viser la falaise à droite (heureusement, la maline se dérobe au dernier moment). Et c’est la fin. Allez, on se la refait ? Cette fois on connaît mieux, donc on enchaîne tout à vue. A l’ex infran, Christelle se prend un bain mais le courant l’emmène immédiatement dans un contre. Elle remonte, rembarque et passe cette fois proprement. Dans le dernier rapide en diagonale, on notera la variante d’Eddy qui consiste justement à ne PAS faire de diagonale mais un virage au frein main au milieu du rapide pour sortir à gauche.
Et c’est le retour au gîte pour une douche chaude et un bon repas. L’incertitude règne quant au programme du lendemain : Haut Tarn, Haute Ardèche, dégustation d’huîtres ?
Dimanche 3 novembre
Sans explications, la motivation tombe pendant le petit déjeuner de façon assez surp… ah ! on me dit dans l’oreillette que la tempête qui se lève y est pour quelque chose. Le groupe se lance sur un Haut Tarn, et Christelle, Jérôme et Stéphane déclarent forfait. Clément nous abandonne car en forme moyenne pour un tel parcours. Sauf que sur la route pour aller au départ, le gîte nous rappelle car un imbécile a oublié ses chaussons. Il n’a pas fallu longtemps pour identifier l’imbécile en question : moi. Quel dommage, un Haut Tarn sous la tempête, c’était l’occasion idéale ! Je me contenterai donc de jouer les photographes au gouffre des Meules avec le reste de la bande, et de voir Eddy et François baigner. Une fois les furieux passés, nous retournons à Florac faire quelques courses pour le picnic avant de se mettre à l’abri au gîte. Bah vous savez quoi, on ne regrette rien et on assume complètement. On en profite pour se caler dans la mezzanine du gîte, transformée en bibliothèque avec des canapés. Ajoutez un radiateur soufflant et vous avez une idée de notre après-midi! Environ 4 heures plus tard on retrouve le groupe, avec 2 pagaies en moins (dont une de secours !).
Nous quittons les Albigeois et nous rentrons sur Lyon. Fait marquant une fois arrivés au CKTSV : une Corsa mal stationnée (manifestement propriété d’un Parisien, où le code de la route reste un concept, d’où notre indulgence) qu’il a fallu déplacer à 8 pour faire passer les voitures et la remorque cage.