Connu pour ses grandes classiques (Gluyere, Haut Eyrieux), le bassin versant de l’Eyrieux, cache plein d’autres merveilles. Nous sommes quelques’uns a avoir la ferme attention d’épuiser le secteur. Ce week-end quelques membres du club y on repris la pagaie.
Samedi : Une Haute Auzene pour Guillaume B, Nico F et Raph avec les gars de Tournon et Fred
8 cube à Tissoneche. 11 degrés dans l’air
Il y a plusieurs CR du club qui reflètent bien l’ambiance de cette merveille de rivière. L’ambiance et le souvenir que j’en avais n’ont pas changés. A l’image du premier seuil glissière au bout de 400m, C’est soutenu, c’est saint, c’est des jolis passages. Et c’est 3h. Pour cette navigation on retiendra :
– un niveau bas mais ne gâchant en aucun cas la navig (ca ne grattait pas).
– quelques branches, valant un joli sketch collectif de 5/6 bateaux entassés à cause d’une de ces branches.
– un franchissement de tout les passages par les membres du clubs.
– de là découle quelques brassées à cause d’étroitures et autres rouleaux bastons.
Dimanche : Plus d’eau que prévu est tombé dans la nuit, direction ce que nous appellerons la partie très haute de l’Eyrieux Supérieur, Intre- Saint Martin de Valamas. Nico et Raph avec Marc et Eliot d’Annonay.
28 cube à l’échelle du Cheylard. Il fait plus frais que la veille 5 ou 6 degré à l’embarquement.
Nous voici téléportés en pleine Correze, en tout cas c’est l’impression que donne le parcours, de l’eau brune, beaucoup de petites grilles pas forcément amicales avec les bateaux. La rivière fait partie de la vie des hommes et femmes de cette vallée depuis fort fort longtemps et çà se sent un peu, (prés, anciens canaux, ponts de pierre). Mais cela ne gâche pas la descente, loin de là, d’autant que la rivière semble entretenu puisque nous n’avons rencontré qu’un seul arbre obligeant à débarquer. Le parcours offre ensuite de supers passages dans la roche mère. A signaler un double seuil avec des rouleau amoureux en réception. Il reste des passes à prendre pour la prochaine fois. Un passage 5 (annoncé 6 par le topo) se cachant au bout d’une petite gorge. Le topo disait bien repérage et portage rive droite, mais la tentation du dernier stop convenable en rive gauche était trop tentant pour Nico et moi. Repérage dans les ronces, pour finalement demander à Eliot de nous récupérer dans le micro-stop de la dernière chance pour limité le portage. Peine perdue pour le premier à tenter le stop qui enquille l’étroiture équerre. Pas de stress, on avais senti le coup venir, la probabilité avait été étudiée avec autant de sérieux et de rapidité que l’aurais fait Pfizer ou Moderna. Le deuxième hésite à enquillé aussi, mais se dit qu’il est préférable de savoir si il peut réaliser ce stop (ca pourra servir dans d’autres situations). Eliot lui décidera de passez de plein gré le passage, réalisant une jolie chandelle pour l’occasion.
Une petite centaine de km restent à découvrir ou à redécouvrir dans ce bassin alors à bientôt pour de nouvelles chroniques.