Il semblerait donc que l’hiver2020/21 soit relativement sympa avec nous, du moment que l’on tolère une agitation moléculaire de l’air des plus faibles. Au programme du week-end :

Samedi 23 janvier 2021 un nouveau parcours pour Nico et Raph , la moyenne Glueyre avec 11 à 12mcube à la station (1,4 à l’échelle sur la rivière). Ca commence au pont de Moyere avec un peu de neige, un tout petit peu de chaleur, un peu de vent et un peu de soleil. On laissera l’embarquement à Albons pour une prochaine, histoire de ne pas être trop gourmand sur la longueur du parcours. La vue de la vallée en amont et le rapide juste au dessus du pont laissent vraiment envisager de belles futures navigations. Ca se navig pas mal à vue, les grille sont plutôt exigeantes. Quelques repérages au niveau des digues. On se méfiera de potentiels arbres en sortie de rapide. La nouvelle cotation à la mode c’est 4-, et le parcours ne déroge pas à la règle. Sketch du jour : Il n’est pas toujours évident de faire tenir un bateau sur une berge de granite glissant quand déjà le bonhomme n’arrive pas trop à tenir lui-même. Moralité le bateau passe le plus beau rapide de la descente tout seul (ce qui permet néanmoins l’application du principe « ne jamais tout passer lors d’une première sur un parcours »), et j’enchaîne un 100m nage libre pour allez récupérer mon bateau sur l’autre rive. Débarquement au niveau de l’embarquement classique. A refaire .

Dimanche 24 janvier, c’est une journée de tout les records, un rendez-vous 9h30 à st sauveur pour PY, Nico Re, Mathieu, Nico F et moi-meme. 18km de navigation entrecoupés d’un repas. La remontée de la vallée nous laisse constater que la rivière est encore à l’ombre à l’heure là et que pour le moment il faudra se contenter de 3 degrés Celsius. Heureusement le soleil rasant arrivera dès le début de la navig, et tout le long de la descente avec un grand ciel bleu nous alternerons partie avec le soleil dans les yeux et parties à l’ombre. L’un d’entre nous fera un petit tour dans un rouleau assez rapidement. En ce qui concerne les trois barrages : Le premier sera habillement porté bien que dans l’imaginaire de quelques’uns son franchissement semble envisageable. Le second quand à lui semble confirmer le coté redoutable de sa berge. Lors de la dernière descente club, cette berge s’était dérobée sous les pied d’Anna. Cette fois, ce sont les arbres qui attaquèrent mon œil et m’obligeant à voir flou le reste de la descente. Ajoutez à cela la réverbération du soleil et vous obtenez un passage du rapide de l’usine « à l’instinct ». La chicken pass du barrage ne semble pas beaucoup plus sympathique puisque un micro rouleau harcelera deux des nôtres (malheureusement il n’existe pas encore de numéro vert du pour ce type d’harcelement. Quand au troisième barrage il ne pausera pas de problème particulier, débarquement sur les grilles de l’escalier à poisson. Un mystère restera entier sur la passe à bateau (passe comme une lettre à la poste ou bien l’on fini éclater contre le mur avec le retour de courant?). Après les 3 barrages vient l’Entrée, le Plat de resistance et le Dessert. Un bain à l’entrée du plat de consistance, une belle gamelle en sortie sur le pleureur. Pause rapide à la voiture à l’embarquement traditionnel. Le redémarrage de l’après-midi est assez dur même si on a gagner quelques degrés. La fatigue commence à se faire sentir. Que dire sur le parcours le plus traditionnel de la vallée à part que le niveau était bien agréable et que l’enchaînement n’est pas une mauvaise idée lorsque l’on veut se faire les bras. A noter qu’avec la fatigue on se rend compte de la quantité importante de marmite sur ce parcours qui empêchent de pagayer droit à l’objectif, c’est à dire le gâteau dans la voiture. Descente faite avec 40 à 38 cubes à Pontpierre, moins de 20cubes à Pont de Chervil et 11cubes au Cheylard.

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