Participants: Agathe, Anna, Bertrand M, Jérôme, Killyan, Luc, Nico F, Raph, Samuel

La rivière du jour: Classique de l’Eyrieux (P3 sur EVO). Débit estimé à 10-12 m3/s selon la police, 12-15 m3/s selon l’organisateur

Depuis la dernière chronique en 2021, l’Eyrieux n’avait plus revu le CKTSV sur ses terres. Votre nouveau mais dévoué trésorier a rectifié cela en l’an de grâce 2023. Initialement prévue sur 2 jours, la sortie a été raccourcie à la journée afin que tout le monde puisse profiter sereinement de ses activités dominicales favorites (festival à la bougie, soirée Halloween, pose de parquet, etc.).

Le plan est simple: pas d’eau sur le « Très Haut » ou le « Très Très Haut » de l’Eyrieux. Ce sera donc un enchaînement de la Classique (le Haut) puis du Moyen-Eyrieux. Départ du club avec seulement 6 minutes de retard dans le Duster Hammam de Luc. Une fois à l’arrivée, le plan est remis en question par Jérôme dans un calme et une diplomatie que nous ne lui connaissions pas (« Le Moyen Eyrieux, vous êtes sûrs?! »). Direction la classique donc. Nous retrouvons Judith et des suisses mais aussi des montpelliérains ainsi que Bernard et Bertrand M sur place. Nico F, Raph et Sam en bateaux de 300L se sentent seuls au milieu de toutes ces queues plates (Pensée à l’Antix tout neuf de Killyan).

Première pour Agathe, Killyan et Samuel. Le soleil pointe le bout de son nez, donnant un peu de cachet à la descente. Les rapides sont francs et sains avec d’énormes bassines en réception, on peut donc se la coller sans arrière-pensée. Comme d’habitude, le rapide de la Vrille secoue ceux qui n’arrivent jamais à retenir la ligne. Vient ensuite le rapide de la Barque (technique, attention au pleureur en sortie), le Toboggan (suivre le courant) et bien évidemment des enchaînements permettant de travailler le trio bac-stop-reprise, au grand bonheur de Jérôme. Le groupe testera différentes lignes sur le rapide de l’Usine (tout à droite, gauche-droite, stop à gauche au milieu…), avant d’attaquer le dernier gros rapide (enfin, le dernier selon l’organisateur, car la suite le fera toutefois mentir), la Roche, qui au final passe mieux que prévu.

Enchaînement exemplaire à la queue leu leu de la grande glissière du barrage en amont de St Sauveur. Sensations garanties lors de la découverte, attention cependant au « stop frein à main » une fois en bas si vous avez le moindre degré d’incidence. Après ce barrage, il reste un rapide selon les souvenirs de l’organisateur, 3-4 en pratique. L’avant dernier rapide est remarquablement casse-gueule et sera le théâtre d’une belle natation synchronisée d’Agathe et Killyan (pas de bobo heureusement!). On nous annonçait sur EVO des travaux sur l’ancienne digue (celle avec la glissière foireuse en bois) mais ils ont manifestement été terminés à l’heure car la digue a été dynamitée et un beau bras rive droite permet de passer en toute sécurité.

Picnic au soleil avec les copains et copines devant le collège de l’Eyrieux, puis retour sur Lyon et arrivée au club à 17h54, soit avec 6 minutes d’avance sur le planning.

Catégories : Récits sorties