La Biaysse
Elle se jette dans la Durance en rive droite , qques km en aval du bassin de l’Argentière. Pour la rejoindre, il faut monter en direction de Fressinnière et poursuivre jusqu’au fond de la vallée
départ : Le parking de Dormiouse / pont de l’Oule, fin-fond de la vallée.
arrivée : 7/8 km en aval, au niveau du gros passage V visible de la route
distance : 8 km / durée ~ 4h
niveau d’eau : normal +
difficulté : IV(5)
Les risques de « soleil » dans les premiers mètres après l’embarquement ont été jugés trop important par la majorité de l’équipe. Nous avons donc portés les 3 petits seuils du départ. Le 1er étant le plus problématique. Tu y arrives avec une vitesse = 0 et tout l’habilité du kayakiste consiste dans le même mouvement à envoyer la pointe de son bateau à gauche et à mettre sa jupe.
Le 1er IV arrive au bout de 5′, après qques centaines de mètres de classe II. Il surprit notre esquimauteuse en chef, la seule de l’équipe à ne pas connaître le parcours. On allait qd même pas tout lui dire non plus. Toujours aussi inoxydable, elle sortit 2 esquimau en 20 m … et le rapide n’avait pas vraiment commencé.
L’autre incertitude qui titille le kayakiste dans le premier tier du parcours, est de pouvoir s’arrêter avant la « casse tibia » ou vélodrome. Un V qui se présente sous la forme d’un 1er virage d’ ~ 240 ° avec un rayon de courbe de 1m15, suivi d’un petit dégeuloire qui se conclut par un virage, normal celui là 90° , un stop à gauche pour ceux qui peuvent, puis on repart pour le second S, à prendre extérieur toute, sous peine de se casser les tibia (un peu excessif comme conséquence)
Ce rapide est bien sur précédé de 400 de petits seuils entre des blocs sans visibilité, de S, de chicanes … qui se ressemblent tous. La stratégie pour être sur de s’arrêter à temps, est donc d’enfiler le rapide en file indienne, à 10 m les uns des autres, en disant « c’est pas là, c’est pas là ». Puis si détour d’un S, on découvre ces potes arrêtés à l’arrache dans un micro contre, à moitié en cravate ou en marche arrière, alors là, pas de sentiment, il faut foncer dans le tas et venir grossir la pile de kayaks enchevétrés. Ça marche à chaque fois. On porte l’entrée du rapide pour rembarquer pour le dernier S.
Le reste du parcours reste globalement du bon IV (4+) entrecoupé de qques tronçons en III. Les rapides sont assez longs et la présence d’arbre en pimente quelques uns. 2 ou 3 autres rapides méritent d’y jeter un petit coup d’oeil mais pas forcément d’y poser une sécu.
Le cadre est magnifique, la navigation se fait au milieu des sapins et des cascades dégoulinent régulièrement des sommets enneigés. Autre avantage, la route suit tout le long, ce qui permet de débarquer au moindre doute ou de terminer à 3 une rivière commencée à 4
Le Guil ( partie basse)
départ : sous le triple chute
arrivée : Maison du Roy
distance : 8 km / durée ~ 2h
échelle : 60 cm, bon
difficulté : III / IV
Martin était très énervé ce matin. Il faisait un soleil radieux, une eau bleu turquoise et le groupe ne voulait pas faire les Combes de Chateau Queyras ni celle de l’Ange Gardien. Qu’à cela ne tienne, il trouva avec 2 gars au départ, fit la trace et 1h30 plus tard, on le retrouva à la Triple après une démonstration au Millénium.
2 écoles s’affrontent sur ce passage. Serrer à mort l’intérieur du virage pour éviter de se faire retourner comme une crêpe par le gros bourrelet ou foncer sur le-dit bourrelet en lançant une circulaire à l’opposée du virage, à l’encontre de la plus élémentaire logique, et compter sur le mouvement d’eau pour prendre le virage. Ca marche mais certainement kayakiste-dépendant comme manoeuvre.
Pour nous autres, embarquement en aval de la Triple. Pas de grosses surprises sur la suite, des rapides assez puissants avec ce niveau et les sinus rincés en permanence. Le mini gyr a demandé un petit repérage. Bien venu d’ailleurs car le seuil d’entrée ramonait à mort si on prenait la passe naturelle.