Parcours P1(St-Etienne du Vigan- Jonchères) et P2 (Jonchères – Chapeauroux)  Débit : 8-9 m3

Participants : Brigitte et Nicolas Ri., Nicolas L., Max, Raph, Eric, Guillaume et Christelle

 

1er jour : parcours P1 et P2.

 

Le beau temps est au rendez-vous mais les températures ne sont pas accablantes. L’eau est chaude, douce, claire et les gorges de l’Allier supérieur sont toujours aussi envoutantes.

Un désir incommensurable d’être au plus près de l’élément liquide se fait rapidement ressentir. Les pagaies se plantent à la verticale, profondément, exagérément. Une envie presque incontrôlable de cravater, de contre-giter, de louper sa reprise, de se faire avaler par un rouleau, de filer pointe à gauche dans la triple chute alors qu’il est plutôt recommandé de mettre une incidence droite… Les bains ne sont que délice. On en oublie les cailloux. Les nombreux hématomes rappelleront à toutes ces âmes contemplatives que le fond de la rivière n’est pas recouvert d’un lit de mousse.

 

Le soir, nous nous installons dans un nid douillet. Une vraie moquette entretenue par les moutons, à l’abri des pins. A préciser que le propriétaire du terrain, un berger, ne voit pas d’objections au bivouac. Eh oui, c’est aussi ça la Haute-Loire !

Raph nous a acheté une tonne de viande à griller. Guillaume, grâce à ses 6 années d’études post bac, nous montre sa maîtrise d’un second élément : le feu.

Nous nous régalons : salade composée, viandes, desserts maison et un bon vin.

L’air fraîchit rapidement dans nos montagnes. Nous nous rapprochons donc du feu, et tout en dégustant les gâteaux, nous visualisons les vidéos de la journée et repassons, repassons, inlassablement les passages de la tribu sur l’ex-infran. Nous repérons les erreurs et nous nous focalisons sur les deux coups de pagaie de Raph : circulaire et appel pour ne plus s’éclater sur l’énorme rocher rive gauche après le saut du pleureur.

Pour clore la soirée, chacun  fait son p’tit pipi sur le feu (non je déconne). Ca  démangeait les garçons mais par pudeur, ils ont préféré vider le bidon d’eau potable !

 

2ème jour : parcours P2.

 

Le cadre est toujours aussi enivrant et pour certains, c’est la vraie débandade ! Nicolas L. et Guillaume nous montrent toute la difficulté qu’il y a à naviguer en topo duo. Max s’étant donné comme objectif de maîtriser le parcours au bout de la 20ème navigation… D’autres restent égaux à eux-mêmes avec encore de belles démonstrations de tout leur savoir-faire tandis que quelques-uns tentent de s’en rapprocher.

L’ex-infran n’est pas passé par tout le monde. Eric navigue comme un dieu et il arrive jusqu’au bout du rapide dans le bon sens (il m’agace). Moi, je finis encore à l’envers mais en ayant parcouru 1 m de plus que la veille (en fait, je dépasse le gros caillou dont je vous ai parlé plus haut). Nicolas Ri., d’une efficacité optimale, me récupère grâce à un lancer de corde de grande précision pour ensuite se jeter dans son bâteau à la poursuite de mon kayak. Il retrouve ma pagaie dans un contre après une longue prospection avec Raph dans la dernière grille du rapide. Ca peut être aussi du sport le kayak !

La navigation se termine sans encombre.

Nous mangeons près du château en ruine à côté des lamas et rentrons à la maison, heureux de s’être concoctés ce petit moment de bonheur.

Merci l’Allier.

 

Christelle

 

–> la vidéo de Guillaume : https://www.youtube.com/watch?v=ZSmBtAc8rds

–> les photos de Max arriverons incessamment sous peu.

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