Compte-rendu non exhaustif de la sortie 28 mai au 1er juin dans les Hautes-alpes :

WEEK-END SPORTIF !

Après plusieurs tentatives ratées, voici le compte rendu des 4 jours à l’Argentière La Bessée, charmante bourgade, malgré ses trois boulangeries au pain médiocre .

Avant le départ : 

-2 mails et tout est organisé pour ceux qui partent jeudi matin 
-pour ceux qui partent mercredi soir, une correspondance epistolaire epoustouflante,  un vrai puzzle entre les voitures, les kayaks à récupérer, la géolocalisation de chacun…

Jeudi matin : 

Ca valais le coup de partir la veille, après que Jérome se soit envoyé en l’air (on parle parapente) embarquement sur le Gyr,  pas trop d’eau, des grandes écarts à faire pour éviter les pavasses (c’est pas tout les jour que l’on se retrouve perpendiculaire aux rives pour suivre la trajectoire dans une grille),  ca esquimaute, ca baigne, ca révise ses basses de sécu. Joli échauffement. 

Jeudi midi : 

Le gros de la troupe nous rejoint, nous nous étalons sur l’emplacement de camping sans oublier d’étaler le paté également.

Jeudi aprem : 

Descente de l’Argentière à Saint-Crepin sur la Durance, ou le plaisir de naviguer dans des gravières en eau, l’eau coule gentiment on peut contempler les sommets entourant la vallée.  Quelque-uns se feront surprendre dans les rouleaux du bassin.

Jeudi soir : 

La route, le soleil, et le vent remontant la vallée ont fatigué tout le monde. Une petite virée se fait le long du Fournel affluent de la Durance à l’Argentière. Un tronçon avec des barrages à sauter et pas d’eau : 6m pour  0,5 m de réception, Euuuhhh ; Oui c’est sur ca passe mais faut pas se louper ; Tu me prête un bateau si on le fait le mien sera en révision ; et sinon qu’est ce que vous diriez d’une promenade bucolique, le kayak c’est pas tout dans la vie ; on rentre au camping j’ai faim ? La chute de la série du Fournel vous la connaissez (voir cr de jérome).

Vendredi matin : 

un parcours mythique, les gorges de la Durance un magnifique parcours 5 étoiles.  De la belle eaux vive classe IV, un beau portage qui nous permet d’apprécier le paysage, un décors somptueux, une arrivée au camping !!  What else? Là encore ça esquimaute , ça baigne. Stéphane fait ses premier armes dans une rivière sérieuse , il semble apprécier. Pendant ce temps certain mettent à exécution le plan de randonné autour du Fournel, enfin je crois.

Vendredi aprem: 

Le temps se couvre, on ne sait pas trop à quel sauce on va être mangé, direction la Clarée pour un parcours tranquilou afin que l’on puisse tous navigué…  Une chose à retenir de la navette, quand la route commence à dépasser les 10% et que vous apercevez des névés, soyez raisonnables, faites demi-tour, ce que nous faisons! Nous embarquons plus bas , pas assez bas, finalement le parcours s’annonce plus sportif. Le cktsv marque son passage au siphon en laissant une pagaie dépasser de ce dernier, seul la pale estampillée cktsv dépasse, une réputation ca se travail.  Certains débarquent, d’autre ouvrent sans leurs lentilles (c’est plus drôle), d’autre découvre la sensation d’un tour en topoduo avec Denis, mais comment un bateau si-grand peut rentrer dans un contre si petit!! Le parcours finis par se calmer,  le temps tourne à la pluie, certains débarquent d’autre ré-embarquent, le parcours garde du charme malgré la pluie. En amont de Val les Prés ouvrant loin devant je me sent un peu seul au monde dans un décors de gravières avec des arbres à terre l’ensemble est austère, et la pluie amplifie ce ressentie; je suppose que sous le soleil cette vallée est une merveille. Vu l’heure, des pécheurs de mauvaise humeur nous disse bonjour à leur façon. Coté animation, nous allons être gâté par un magnifique final d’un Mamba jaune et rouge et son occupant qui a décidé de poursuivre plusieurs kilomètre après notre débarquement, croyant que j’étais devant, et que les autre suivraient derrière… On se dit que le bohnomme raisonnable débarquera quand il verra Malafosse. Enfin, 18h30 /de la pluie / 6h de navigation / le repas qui se fait sentir/ du « plat » et ne pas débarquer à la première occasion venu, prenez en de la graine, ca c’est La passion du kayak.

Samedi :

Guil-Durance-Guil

embarquement sur le bas Guil , repas (oui la bouffe c’est important)  à Saint Clément où nous a rejoint Moran quelque peu déboussolé par son GPS équipé d’une carte europe. On réembarque,  direction le Rabioux, l’intox sur la difficulté du passage marchera plus ou moins bien. A 100cube c’est un beau mur d’eau madame! Certain et certaine vont jouer dedans, d’autre se contentent d’effectuer le bac pour débarquer, « pouuuhhhh    ca pousse », d’autre se trouvent des excuses plus ou moins valables pour ne pas aller surfer le bestiau « tu comprend je croyais que l’on n’avais pas le temps »!!

Back to Guil. 

On arrive à la triple,  rencontre avec du monde du club de la Breda,  tient un bateau qui passe tout seul, allons essayer de le récupérer, c’est toujours plus sympa, la vache ça cours!!!, et voilà comment faire 1,5km de footing en combi neoprene et chauson en guise d’échauffement…. ELIPSONS, car il y a de quoi faire un romans sur cette navigue, il faudra veillez tard autours des feux et abreuver les protagonistes pour avoir les détails.   Pour faire simple , le Guil a 70 ça commence à bien bastonné comme il faut.  Le soir ca débrif et ca parle physique, celle des bosons de Higgs  et de ces  satanés neutrinos qui traversent tout, même la meilleurs des dry-suit .  

Dimanche matin: 

Ca remballe le camp, et nous optons pour une Haute-Guisane pour  les volontaires , le parcours le paysage est des plus jolie, la rivière oscille entre prairie alpestre et village alpestre. Le rapide des Guibertes est l’occasion de poffiner son style (ou pas). Certains profitent du parcours plus ou moins volontairement pour faire une dernière fois trempette dans les eaux du 05.
   
Le retour se fait, n’étant pas dans le camion, je ne saurais dire ce qu’il s’y est passé. 

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