Participant-e-s : Agathe, Laurie, Luc, PY, Raph
Samedi 10 juin
RDV est donné le samedi matin au club. Laurie est arrivée 14h en avance pour assister avec Agathe à la finale de la coupe du monde de sanglage de kayaks qui opposait Luc et PY. La motivation de PY n’a pas suffi à contrer l’expérience de Luc. Direction Bourg Saint Maurice où nous retrouvons notre ami Raph. Les niveaux ont oscillé entre 25 m3/s (selon la police) et 55 m3/s (selon l’organisateur). Fait marquant : Luc ressort son Stomper (la pauvre barcasse n’avait pas navigué depuis février 2022)
Le plan du matin est assez simple : embarquer en bas du bassin, débarquer à Gothard et aviser la suite de la journée. Briefing incluant notamment le REX de la sortie sur la Semène et donc le repérage de la gendarmerie la plus proche. Agathe a démontré qu’elle ne baignait pas les matins, il faudra donc surveiller Laurie qui applique à la lettre l’expression « se mettre dans le bain ». Agathe est encadrée par PY, Laurie par Raph et Luc en électron libre. Quelques stops et bacs afin de travailler la technique. Très belle descente expédiée en une bonne heure sans bain ni même esquimautage !
Picnic au soleil avant de rembarquer pour les rapides d’Aime. Laurie et Luc se chargent de la navette, PY et Raph de l’encadrement d’Agathe sur l’eau. Laurie et Luc retrouvent leurs comparses, juste à temps pour récupérer le kayak d’Agathe arrivé en pole position devant sa propriétaire au rapide de la salle à manger.
On repart pour la même navigation (Bourg-Bellentre), toujours pas de bain mais cette fois Agathe nous gratifie d’un bel esquimautage (suite à une cravate ?) dans le rapide de Landry. PY et Raph décident de renquiller sur les rapides d’Aime. Afin de gagner du temps, le reste du groupe leur propose de débarquer au niveau du supermarché d’Aime pendant que la mission « Courses » est effectuée mais Raph est moyennement emballé à l’idée de se déshabiller sur le parking de la zone commerciale. Finalement ils attendront à l’ombre du chalet des guides de raft d’Aime.
Direction le camping où nous avons désormais nos habitudes (camping également retenu pour un enterrement de vie de jeune fille – nous avons eu une pensée pour Jérôme qui s’était désisté). La gérante est toujours aussi agréable et contente de nous voir. Nous installons notre campement et effectuons nos ablutions avant d’attaquer l’apéro. Craignant la famine et par élan de générosité, Agathe et Luc préparent une « Polentouille » (polenta accompagnée de légumes en ratatouille) en quantité suffisante pour nourrir tout le camping. Ils décident également d’assurer le picnic du lendemain en préparant le riz, qui sera ensuite mélangé en salade avec tomates, maïs, etc. On notera également l’étude comparative de bières. On termine la soirée au snack du camping avec des fraises, un cake au chocolat et surtout les chocolats à la liqueur de Laurie. Et quelques tournées en plus (au moins deux mais quand on aime la bière on ne compte pas les tournées). Malgré toutes ces péripéties nous sommes tout-e-s couché-e-s avant minuit
Dimanche 11 juin
Quand ce ne sont pas les éboueurs ou les gens bourrés, ce sont les oiseaux qui vous réveillent vers 6h30 du matin (sauf Luc, toujours en déficit de sommeil depuis la Vézère, qui a dormi comme un bébé). Petit jeu du matin pour compter les cafés bus (encore plus important que le programme de navigation du jour).
- Un café averti en boit deux
- Jamais deux sans trois
- Les trois mousquetaires
- Quatre mariages et un enterrement
- Le cinquième élément
- Le sixième sens
- Le septième ciel
- Le huitième art
- Nine Eleven
- Les dix commandements
- Douze hommes en colère
- Banlieue treize
Et c’est là que PY a sifflé un time-out. Car vous apprendrez que ce n’est pas parce qu’on est sur place qu’on embarque plus tôt sur l’eau. Le temps d’arrêter un parcours de navigation et de plier le camp, il est déjà 10h. Pendant la navette, on croise Guy et sa fille Ariane en sens inverse. Coup de fil d’Ariane à Luc: vous allez aussi sur l’Isère ? Nous aussi ! Ça tombe bien on n’a pas de navette ! (NDLR : le Q5 de Luc, 325000kms, ou la Logan de Raph, 340000kms, sont connus du monde du kayak, donc si vous souhaitez voyager incognito pour vos weekends kayaks, cherchez d’autres plans). Mais c’est avec grand plaisir que nous avons navigué avec eux. La logistique sera finalement perturbée par le vide-grenier sur le parking où nous nous changeons habituellement. Mais au final, tout le monde arrive à embarquer au lieu de son choix. Agathe, Laurie et Luc retrouvent le reste du groupe (avec Ariane et Guy) qui s’étaient échauffés sur les rapides d’Aime, pendant que Luc faisait un topo-briefing à Agathe et Laurie sur ce qui les attendait sur ce parcours (dont El famoso rapido della Muerte à la fin du parcours)
Le début se passe à merveille, tout le monde profite des vagues et de la météo bien meilleure qu’annoncée. Laurie rassure enfin tout le monde en baignant dans un contre à cause d’un caillou mal stationné. Petite pause au pont de la pucelle pour sauter depuis ledit pont. Luc s’abstient (il a essayé, il a eu des problèmes) et regarde le reste du groupe sauter depuis le promontoire rocheux (5m au lieu des 8m depuis le pont).
On enchaîne les gorges de Centron où Laurie baigne une deuxième fois, malgré Raph qui lui faisait le poisson-pilote. Ce dernier a également mal interprété les grands signes que lui faisaient ses comparses en aval. Le rapide de la mort passe au final mieux que prévu, même si quelques m3 supplémentaires auraient été bénéfiques. Guy découvre la Polentouille de la veille, pas de doute, c’est bien meilleur que ça en a l’air. La salade de riz sauve Ariane, partie sans son sandwich. Néanmoins cette pause repas sera fatidique à l’équipe qui renonce à une seconde navigation et décide de rentrer tranquillement sur Lyon. Pendant ce trajet retour, à l’avant ça discute voyages et couples binationaux, à l’arrière ça roupille et ça mange des bonbons.