Parce que quand il y a de l’eau nulle part, l’Isère est toujours là pour nous !

Participants : Stéphane, Mélanie, Agathe, Bertrand, Mathieu, David, Juliette

Comme le dernier CR a été long et que c’est la 3e sortie Isère de l’été, on va vous la faire plus courte pour la sortie la plus documentée de l’année (183 photos et vidéos pédagogiques sur 2 rivières et 4 navigs !).

À défaut de niveaux d’eau convenables sur l’Allier à quelques jours de la sortie, en plus d’une contamination bactériologique et de feux signalés, on s’est rabattu sur l’Isère (on attend néanmoins le debrief des correspondants CKTSV partis sur l’Allier). Cela a donc donné un joyeux week-end sur l’eau avec les copains du CKDM. À l’arrivée en fin de matinée samedi on a monté le camp à Landry avant de déjeuner et de retrouver le bassin de Bourg-St-Maurice pour apprendre qu’il y avait des restrictions sur les lâchers (pendant 1h seulement, 2 fois par jour). Le groupe a donc embarqué à différents points du bassin (sauf Juliette partie faire une rando) à 24,5 m³/s pour une séquence d’exos (stops, bacs, reprises). Cela a permis à Agathe de faire son petit esquimo d’échauffement sur les vagues avant de commencer la séquence digestion sur les planiols jusqu’aux rapides d’Aime. La suite de la descente s’est passée à merveille sous un soleil radieux et a été couronnée par l’arrivée au débarquement de la star locale et idole de tous, l’illustre Nouria (personne ne s’est évanoui en la voyant mais on n’est pas passé loin)!

Motivés par cette rencontre inespérée, nous sommes partis sur le Doron, que nous avons trouvé bien grisâtre, signe d’un joli débit à 18h30. Les rafteurs conseillaient 19h pour avoir un bon niveau, on avait pris une marge de sécu respectable. L’aura de Nouria n’a pas réussi à pousser les plus valeureux à faire le Vélodrome sur ce Doron bien gras mais on n’était qu’au 1er jour. Le boys band Stéphane, Bertrand, Gaëtan a embarqué sur la plage de la piscine et Mathieu a préféré un embarquement plus original en contrebas. La descente s’est faite avec grâce et vitesse pour s’ouvrir l’appétit avant l’apéro. Pour équilibrer l’absence de sketch sur l’eau, les bateaux sur le toit d’une des voitures de la navette ont décidé de ne pas suivre la même ligne que la voiture dans les virages. Après une pause resserrage de sangles, tout s’est bien terminé. A noter, la rencontre d’un certain Christoph au débarquement du Doron qui avait navigué sur Lyon il y a des années avant de repartir en Allemagne [Edit] 2 jours avant c’est avec Raph dans la vallée voisine qu’il naviguait, par une rencontre fortuite sur le Doron de Termignon [Edit].

Au camping, nous avons eu la chance d’avoir un concert pop/folk/reggae pour agrémenter la soirée. Pour faire honneur aux expérimentations de l’été, le groupe a renouvelé la polentatouille. Il n’y aura cette fois-ci pas de photos de ce met raffiné, aussi bon qu’imprésentable. Le dessert a suscité la perplexité de Bertrand face à un cake aux fruits qui n’était pas une tarte, les ronds ne rentrent pas dans les carrés…Entre brosse à dent et douche, Agathe a géré les relations publiques du club en opérant un rapprochement franco-allemand, Christoph se révélant être le chef d’un magasin de kayaks à Munich. Pensant que tout le monde était endormi, celui-ci est venu lui remettre sa carte pro dans le campement éteint, déclenchant l’hilarité générale.

Le lâcher du dimanche matin était prévu à 10h, ce qui permettait un démontage de camp et petit déj tranquille avant l’embarquement au bassin. En arrivant avec un peu d’avance, le groupe s’est rendu compte que le lâcher avait en fait commencé à 8h30 (les rafteurs n’étaient pas au courant), d’où une rapide réorganisation stratégique. Mathieu s’est dévoué pour fait la navette (reconnaissance éternelle), d’autant plus qu’il ne se sentait pas au meilleur de sa forme (l’enquête a conclu que la polentatouille n’y était pour rien). Nous avons donc repris les exos sur le bassin sur une Isère à 30,3 m³/s, ce qui a permis à David de faire un petit esquimo dans le bassin, sans avoir fermé son bouchon histoire de pimenter le jeu. Cela nous aura donné l’occasion de faire un petit stop quelques kilomètres plus loin sur une « gravière à canards » pour vider le « bateau baignoire » qui n’avançait plus guère. Pour ne pas être en reste, Agathe a enchaîné sur un esquimo après passage sur un pleureur, dans les 400 m suivi d’un petit bain et une auto-récupération complète sous les yeux de Stéphane, manifestement soulagé de ne pas avoir à licher, avec son playboat, un creek plein de flotte.

Stéphane, Bertrand, Mélanie et Gaëtan ont maxi géré jusqu’à la fin de la descente. Nous avons retrouvé d’autres collègues kayakistes au débarquement (Nouria avait été remplacée par un Amédée loquace et haut en couleurs) et pique-niqué sous un soleil de plomb avant d’aller récupérer Juliette partie sur une autre rando en faisant escale à la coopérative fromagère de Bourg-St-Maurice.

Pour finir en beauté, le groupe est reparti sur le Doron pour un embarquement vers 15h sur son eau bleu cristalline à la fraîcheur exquise. Stéphane et Bertrand sont partis de Vignotan cette fois-ci, mais avant d’embarquer, le playboat de Stéphane a décidé de faire une virée en forêt dans une pente à 45°. Pour évacuer son excès d’énergie, son heureux propriétaire s’est lancé dans un petit trail d’échauffement pour le rattraper. C’est toujours bon signe pour la navig quand le bateau a encore plus envie de la faire que toi ! Le passage du S s’est fait à vue ; on notera que le stop dans le S à gauche après le bloc a majestueusement été foiré par les protagonistes. RAS sur la suite de la descente, cardio, mais sympa.

Selon les observatrices en bord de berge, nos 2 kayakistes ont passé le vélodrome en mode « ça gère la fougère » (expression dont la compréhension reste relative). Selon les protagonistes, le cul dans le kayak, la gestion de leur ligne d’entrée du Vélodrome était parfaite, par la suite c’est la rivière qui a géré leur ligne. Un des protagonistes a souligné que quand t’es dedans, tu sais plus où est la ligne et tu t’en fous.

Les deux sportifs ont retrouvé leurs collègues (Gaëtan, Mathieu et Agathe) à la piscine, ce qui leur a permis de légèrement reprendre leur souffle. La deuxième partie de la descente s’est faite sous les regards de nombreux admirateurs le long des berges. À défaut d’un apéro collectif du dimanche soir, on a tous goûté la mousse du Dévaloir sous l’objectif de nos photographes préférés.

Le retour s’est passé sans encombre, avec des échanges frénétiques de 06 dans la voiture de Stéphane. Merci aux lâchers qui nous ont permis de naviguer et merci à toute l’équipe pour ce super week-end ensoleillé et animé ! Prochaine édition les 9/10 septembre, en parallèle de la Biennale des Associations de Villeurbanne le dimanche (choisissez votre camp!).

A noter :

-vérifier qu’on a fermé son bouchon avant chaque départ, ça évite les courbatures du lendemain

-éviter les pleureurs, ça permet de limiter les sketchs sur l’eau

-reconnaissance éternelle à ceux et celles qui font les navettes (pendant que les autres papotent ou font la sieste), encore plus quand ça les prive de navigation

Logistique camping :

-camping Canopée à Landry, idéalement situé à 1km de l’embarquement (on va négocier pour avoir un compte fidélité)

-restauration et bières sur place, concerts de temps en temps (on a assisté aux 2 de l’été sur les dernières sorties et on valide)

-menus repas (option veggie ou carnée): polentatouille, biscottes le dimanche matin et pique-nique sandwichs etc. le midi