Participants : François, Phil, Pierre-Yves, Stéphane, Agathe
3 jours, 4 rivières, 2 premières descentes du Millenium, 0 bain: un week-end de folie !
Un programme ambitieux (2/3 navigations par jour) pour une reprise pour certains mais l’équipe a relevé le défi avec brio.
- Vendredi 14 juillet : Vénéon et Romanche
Le départ du trio lyonnais du club presque à l’aube a permis des retrouvailles sur le Vénéon en fin de matinée pour une première navigation du P4 toute en douceur pour profiter du cadre enchanteur des montagnes et de la cascade locale.
L’éminent trésorier du club et sa dulcinée se sont joints à l’assemblée pour le pique-nique de midi, ce qui a permis de faire le point sur les topos rivière pour la suite. Le groupe a ensuite enchaîné sur le P5 avec un petit esquimo test de reprise sur la fin.
Parce qu’on n’allait pas s’arrêter là et que les sirènes de la Romanche nous appelaient, on a enchaîné sur le P1. Le mix parfait pour finir la journée : des vagues, du cardio et un rapide bien rythmé. Rapide à l’assaut duquel François et Phil se sont lancés le temps du portage avant que l’équipe ne boucle la journée sur le dernier rapide bien gras.
Le groupe a pu arroser ses premières descentes sans sketch face au glacier de la Meije en majesté au camping de la Grave. La fraîcheur des soirées en montagne était très appréciable, on note que personne ne s’est aventuré dans la piscine en soirée…
- Samedi 15 juillet : Romanche et Guisane
Parce que la Romanche, ça vous gagne comme la montagne, et que les niveaux restaient corrects, la journée s’est ouverte par une nouvelle descente de la rivière au pied du camping. Le niveau plus bas a ralenti le courant mais pas simplifié la technique, ce qui a conduit à quelques esquimos au sein d’un même rapide (quitte à en faire, autant enchaîner !).
Pour se remettre de ses émotions et aller tâter de l’eau glaciale en période de canicule, une partie du groupe s’est lancée sur la Haute Guisane. François s’est dévoué pour faire la navette et se remettre à jour en géopolitique (et pour éviter de s’endormir sur l’eau). Au débarquement, il a changé de place avec Agathe pour se lancer à l’assaut de la Basse Guisane avec le reste de l’équipée surmotivée. Chacun a sorti son arme fatale pour affronter les flots rugissants de la rivière préférée de Phil : certains en shorts, d’autres avec coudières. L’équipée est revenue victorieuse avec un chrono au top alors que la secrétaire gérait les relations publiques avec des kayakistes seniors très animés.
Après une petite logistique de courses, le camp de base a été installé en bord de Guil au soleil couchant et avec quelques degrés de plus que la veille (la preuve : Stéphane s’est fendu d’une petite douche du soir en rivière). Les pizzas, le stretching des voisins de bivouac et les kangourous nazis ont maintenu les sportifs en éveil jusqu’à 22h avant que tout le monde n’aille reprendre des forces dans les bras de Morphée pour s’engager dans la rivière reine du week-end.
- Dimanche 16 juillet : LE Guil et son Millenium!
Parce que le Guil se mérite et ne s’improvise pas, l’équipe a fait preuve d’une grande maîtrise du timing sur les préparatifs : réveil matinal, séance de yoga, rangement de campement express avec un petit-déj promptement expédié (mais néanmoins savouré même en l’absence de café-si ce n’est grâce à ça!).
Arrivés à Château Queyras, chacun a repris ses marques sur un Guil à 38 cm. François et Phil ont embarqué pour faire leur première descente du Millenium : un succès retentissant avec un bon chrono sous un ciel sans nuage ! Le reste du groupe les a retrouvés à l’échelle pour la suite de la descente avec portage mais sans sketch malgré quelques choix de lignes et appuis hasardeux. Du bon kayak avec un niveau d’eau suffisant pour se faire plaisir en étant presque seuls sur l’eau ! Néanmoins, les rochers affûtés sont venus balafrer le bateau de François qui a fini par se vider sur le toit de sa voiture (quelques réparations en perspective).
L’équipe a pu célébrer ces descentes à succès par un pique-nique diététique (ou presque) en se taillant un concombre, avec le doux bruit de fond des voitures de touristes du 14 juillet écumant les routes de montagne.
Objectif atteint pour un week-end de vrai kayak sur des rivières magnifiques, sous un soleil éclatant et dans une super ambiance ! Du bonheur à l’état pur (sauf peut-être les 4h de bouchons pour rentrer à Lyon…) !