Participants : François, Stéphane, Agathe, Fabien

Parcours : Classique P4, Pont du Prêtre>Pont Haut, à Saint-Laurent-en-Beaumont (Isère), classe 4/3+ (selon les niveaux)

Niveau d’eau : environ 4 m³/sec

Départ du club : 9h ; retour : 20h30 (sketchs inclus), sinon 2h de navigation et 2h de route depuis le club environ

Gros coup de coeur, la rivière est superbe : des falaises minérales avec des couleurs et textures assez différentes et une eau couleur glacier. Il y a un enchaînement de rapides variés et très chouettes (qui poussent un peu quand même !) avec des passages plus plats parfaits pour récupérer (du cardio, des nageurs et/ou des bateaux). Dans les difficultés, on note : 2 infrans (qui se portent sans problème), des seuils qui enterrent un peu, des arbres dans l’eau ou au-dessus.

Départ matinal et efficace du club à 9h avec une pause boulangerie sur la route avant de retrouver le reste de l’équipe au débarquement. Malgré les rafales prévues, la météo a été très clémente pour démarrer, avec une quinzaine de degrés au compteur. Comme le repérage du 1er rapide est obligatoire, on est allé voir les 2 petits seuils qui précèdent une étroiture entre des murs rocheux, assez hypnotique avec une eau couleur bleu froid, et aussi propice aux sketchs. Stéphane a précisé qu’il fallait faire attention au dernier seuil, qui conduisait souvent à des chandelles. Agathe a embarqué après le rapide alors que François, Fabien et Stéphane ont démarré au-dessus. Pour illustrer ses propos, Stéphane a fait la chandelle promise sur le dernier seuil, ce qui a été l’occasion d’un petit bain d’échauffement/refroidissement.

La suite de la descente a permis d’apprécier le cadre sublime de la rivière, tout en enlevant un arbre coincé entre les parois au-dessus de l’eau (parce que le limbo c’est plus sympa en soirée que dans un kayak). Les 2 portages se sont faits sans problème et le 2e a été l’occasion d’une rencontre avec un sympathique troupeau de vaches qui s’ébrouaient dans la prairie. C’était la photo parfaite pour le CR (si on avait eu de quoi faire sur nous) : le face à face entre le troupeau en rangs serrés et 4 Playmobils colorés en tenue de kayak. Les vaches nous ont accompagnés sur une partie du chemin avant de remonter de l’autre côté du champ. La suite de la descente a été tranquille avec 1 esquimo de Stéphane et d’Agathe, et des stops plus ou moins volontaires dans des rapides pour admirer le paysage.

Chrono 1e descente: 2h.

Parce qu’avec François, la 1e descente n’est que l’apéro, on a pique-niqué sous les rafales de vent (tout finit par arriver…) avant de repartir pour un tour. L’idée était donc d’améliorer le chrono puisque les repérages avaient été faits sur la 1e descente, le chrono à battre étant 47 min.

Le 2e round a commencé avec un changement de banc pour Stéphane et Agathe : Stéphane a embarqué en dessous du 1er rapide tandis qu’Agathe a essayé de le passer. En (presque) bonne observatrice, elle a fait une chandelle sur le 1er seuil (il faut varier les plaisirs) et enchaîné avec un petit bain pour la forme (il faut toujours valider une expérience avec un 2e test de contrôle).

Il y a eu un bon enchaînement sur la suite après les repérages du matin, jusqu’à l’enchaînement avant le 1er ex-infran à porter. On avait laissé de l’espace entre chacun, ce qui n’a pas empêché un bain d’Agathe après un seuil (non sans tentative d’esquimo raté). Le bateau a été poussé dans un contre mais préférait visiblement finir la descente en solitaire, sans doute une petite envie d’infrans. La baigneuse a été récupérée par un superbe lancer de corde de Fabien pendant que le bateau continuait sa course. Agathe a donc fini la descente en mode rando sur la route (5 km assez faciles) pendant que la team poursuivait la descente à la recherche du kayak perdu (certaines sources ont révélé que François aurait fait un esquimo en coursant le bateau). Forts des expériences précédentes, Agathe se disait qu’il fallait chercher le numéro de la gendarmerie locale pour les avertir du kayak perdu sans déployer de secours (#Semène) tandis que Stéphane se disait qu’il ne voulait pas retourner à la gendarmerie où il avait dû faire sa déposition pour l’effraction de sa voiture lors de la dernière navette (#Bonne).

Le kayak a été retrouvé par les vaillants sauveteurs à 500 m de la fin, en cravate sur un rocher à la verticale. Le protocole sécu a été mis en place pour le récupérer, avec une grande efficacité. Le bateau a été décravaté et relancé dans le courant mais s’est recravaté sur un rocher juste en dessous (les Sonic ont décidément leur petit caractère). La team a fait une nouvelle approche réussie pour le décoincer. Le bateau a finalement été récupéré dans le lac du barrage au débarquement, avec une une poignée en moins (RIP les mousses perdues dans la bataille) mais avec la corde de sécu officielle et quelques galets souvenirs.

Chrono 2e descente: environ 2h15.

Si l’objectif chrono n’a pas été atteint, on note l’efficacité de la team sauvetage pour tenir le chrono malgré les bains, la récupération de kayakiste et de bateau, et les portages, bravo !

En conclusion, une rivière magnifique et un temps parfait pour une navigation un peu pimentée mais très chouette ! Remerciements et gratitude éternelle aux copains de navig/équipe de sauvetage !

A noter :

-le topo Eaux Vives fait un peu peur mais les passages à porter sont très bien indiqués et les rapides sont suivis de plats qui permettent (le plus souvent) une récupération facile

-la route de la navette en RG peut être rejointe facilement par un petit pont après le 1er portage, il y a plusieurs échappatoires possibles sur la descente

-l’étape à Pierre Chatel sur le trajet : une boulangerie au top et des toilettes publiques accessibles

-les mousquetons bi-lock sont parfaits pour éviter une descente en solitaire des cordes de sécu

-prévoir de chercher le numéro de la gendarmerie locale pour la prochaine descente au cas où (ou demander une carte de fidélité, selon)

Catégories : Récits sorties