La Bienne , Samedi 9 Janvier 2016

Après un épisode de sécheresse intense, la pluie est revenue en cette année 2016. Et c’est le Jura qui a tout pris. Et pour notre plus grand bonheur, c’est à coté de Lyon. Alors en préambule, n’écoutez pas ces diffamateurs qui disent qu’il fait toujours froid dans le Jura et qu’il n’y a pas tellement de rivière de qualité, c’est faux, archifaux (cf le CR de la Loue fin 2014).

Ainsi samedi dernier, le Rhône était à 1400 m3/s alimenté par l’Ain à 530 m3/s, elle-même alimentée par la Bienne à 280 m3/s. Rendez-vous matinal 8h30 à la sortie de Pérouges pour Christelle, Bertrand V, Denis Pierre-Yves Js et Wam. Optimisation des wago, on se rappelle enfin à quoi servent les barres de toit. Direction le soleil levant, enfin, là c’est ambiance hammam (la t° en moins), pluie sur l’autoroute… Si l’on perd un kayak, jamais on le récupérere. Prise de Florian à Maillat et sa célèbre abbaye. La pluie se calme, on visualise le niveau de l’Oignin partie inférieur du Borrey à la sortie d’autoroute, c’est gros, c’est gras, GREAT !vLes talus calcaires percent (des sources soutenue apparaissent). On commence à longer la Bienne, c’est plat, mais les barrages rencontrés donnent une idée du débit, l’eau n’est pas trop turbide et la rivière est dans son lit (faignasse). Arrivée à Saint Claude, où les dépressions se font sentir (météo et vie locale). On retrouve Zac, Antoine et Cécile, des jeunots de Dôle.

Petit repérage de l’arrivée, mouii ça vaut le coup d’œil un stop situé juste à une confluence, 200m au-dessus un barrage, 200m en-dessous un barrage méchant, bref pas l’idéal pour débarquer en toute sérénité. Finalement possibilité de débarquer avant le 1er  barrage. La petite route qui descend à l’embarquement est assez longue (et surtout je n’aimerai pas me faire le dénivelé en vélo 200 à 300 m en moins de 2km), mais on peut admirer la mousse sur les arbres typique du Jura, la sublime cascade de 70m, les filets d’eau qui suivent la route, le mignon passage à niveau.

1er  virage sur l’eau, c’est volume, mais on reste maître de son bateau. Un 2ème virage, et là une belle vaguelette juste sous une cascade, un 3ème virage juste derrière, ouppsss faut serrer un peu il y a des arbres, on reste vigilants. Quelques kilomètres plus loin une magnifique vague qui fait un tube (comme dans les video de kelly slater), bref tout roule. Sur la fin du parcours ca accélère, le courant devient plus puissant, les stops plus accrocheurs et plus chahutés. Avec cette longue courbe à gauche vous pourrez travailler comme bon vous semble vos stops à droite. Fin du rapide en ligne droite avec en ligne de mire une falaise, mais des rouleaux que l’on voit au dernier moment sont bien drôles. Nous comptabiliseront 4 eskimos réalisés en équipe de 2. Enfin 700m grosso modo après la falaise, le barrage. Le briefing avait dû être stressant, la consigne était de stopper au niveau d’un chemin, pour éviter les encombrements au débarquement (situé pas loin d’une prise d’eau et du barrage). On voit la moitié du groupe débarquer sur le chemin faire 50 m à pied puis réembarquer au bout de celui-ci.

Se lever tôt présente l’avantage de pouvoir faire une 2ème descente. Manger ne fait pas de mal non plus. Cette fois on y va plus relax, et mieux vaut ne pas toujours suivre les facétieux ouvreurs. Le niveau à légèrement baissé, le tube s’est transformé en rouleau, celui-ci est magnifique (mais pourquoi avoir pris un creek boat ???). Perso j’attends vivement le dernier rapide, je découvre encore des stops à droite, et puis dans la ligne droite, un stop à gauche, ohhh mais il y a une belle vague !! Celle-ci dépasse le mètre, un petit surf rapide dans ce Jurabioux et on évite de justesse les trous derrières, enfin quand je dis « on »  certain(e) « déjuppe » et d’autres nages par galanterie ou à cause de cale-genou défectueux. Et c’est là que l’on voit une équipe soudée, ça finis à la nage dans le même contre ! Apparemment l’eau n’était pas trop fraiche !!  Cette fois tout le monde débarque au bon endroit, comme quoi quand il y a une bière qui vous attend, on ne prend pas les chemins de traverse. La suite c’est le retour classique.

En conclusion, When you don’t see the rock, rock’and’roll was here.

Classe 3 volume type Durance, durée environ 1h (bref ca prend moins de temps qu’à écrire un CR).

Raph

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