Puisque 3 membres du club était au départ de la course. Ce petit challenge , méritait bien un petit billet. Alors discutons un peu de l’approche du rapide clé « LE PELICAN »
Le premier des licenciés, a enchaîné les descentes au mois d’aout pour bien la connaître le jour J. Manque de pot, le week-end précédent la course de grosses pluies ont modifié la rivière. La veille de la course, victoire par KO de la rivière au passage du Pélican. Et ce n’est pas le seul à se prendre une vilaine fessée sur la falaise. D’après les dire sur un groupe nombreux le vendredi ‘1/3 porte 1/3 trépasse 1/3 passe bien. Le jour de la course lui et son équipe déciderons de porter, même pas ils ne perdront de temps, car en bas du rapide ils repartent tout de même devant l’équipe qu’ils venaient de doubler juste avant le rapide (le passage sur ce rapide se faisant 1 par 1, et l’on ai tout de même obligé de porter avant le rapide) .
Le deuxième des licenciés arrive en fin d’après midi , il a peu navigué cette année. Sa technique : repérer depuis la berge, pour ne pas se fatiguer et avoir des affaires sèches. Il voit du monde passer au Pelican, des très bon qui passe moyen, des bon qui passe très bien, des moyen qui passe mal. Ce constat étant fait et ayant entendu toute la soirée et au petit déjeuner les craintes émise sur le-dit passage , il décidera de porter lors de la course avec l’un de ses partenaires pendant que le troisième passera avec briot. Arrivant au réembarquement, devant eux se tord de douleur un mec habitué des podium de la course qui venait de rattraper l’équipe. Notre kayakiste ne regrette donc pas tellement d’avoir porté .
Le troisième des licenciés arrive tard le vendredi. Il a navigué cette année mais pas sur la rivière. Sa technique de repérage, une petite video du Pélican, et c’est TouT. Il entend vaguement parler des appréhension des uns et des autres, mais la pression aura moins le temps de monter. Le mot d’ordre de son équipe, « enquille derrière nous et ca va bien se passer ». Moralité 1 bain vite géré au Chamois, ce qui ne le refroidira pas pour passer le Pelican (à croire que ca l’a motivé le Saligo !). Le chrono reste remarquable puisque l’équipe fini 9eme sur 17.
Ven(e)ons ont donc à ce principe de physique quantique : il y a une limite à l’application des concepts classiques pour décrire les phénomènes mécaniques à l’échelle de l’atome. L’atome c’est le kayakiste, le phénomène mécanique, c’est s’exploser la tronche contre la rive droite où le fond de la rivière. Autrement dit, on aura beau, connaître, repérer, observer, passer un rapide, il restera toujours une part d’incertitude (et cette année, la part était grosse). Associer à cela la part d’incertitude de terminer intact après une nage sur ce rapide, et vous obtenez la décision ou non de passer . Ainsi le choix de passer ou non ce passage ne tenait vraiment pas à grand-chose, tout comme la réussite du passage semblait aléatoire. Ceci étant dit heureusement que cette incertitude existe, ça nous priverai d’un certain plaisir. La Francaise des Jeux ou la roulette russe seraient là pour compenser le manque, mais avouez qu’une rivière alpestre nous est tout de même bien plus bénéfique.
Enfin le Vénéon ce n’est pas que ce passage. La météo était parfaite. La rivière avait le niveau d’eau parfait, mais au niveau parfait, c’est assez sportif et les rapides s’enchaînent et l’on ne comprend pas toujours par où le courant nous fait passer. La plupart des rapide ont été joliment redessiné, à l’image du Photographe.
Ps1 : Il paraît qu’un concurrent ayant préféré porter a fini par dévalé 6m dans un pierrier pentu pour finir dans la flore local (et non il n’est pas du club). Ici il faudra plutôt recherché du coté de la loi de Murphys et de la Gravitation.
Ps2 : La force que la Terre exerce sur un individu est égale à celle qu’il exerce sur la Terre. Alors ne bourinner pas trop vous risqueriez de le regretter.