Crédits CR : Stéphane, Charlotte, Luc
Participants fixes : Charlotte, PY, Phil, Eddy, Luc, Stéphane
Valeur ajoutée : François & Raph
Ce qui n’a pas changé par rapport à l’année précédente:
- Les courses anticipées la veille du départ avec le préposé à ladite mission qui se présente en caisse avec un caddy plein à ras bord 10 minutes avant la fermeture du supermarché
- Les généreuses portions de nourriture comme le kilo de pâtes champis & crème pour 6 personnes. Note du trésorier: penser à se remettre au fuseau horaire français pour les rations moyennes par tête AVANT de cuisiner les pâtes
- Le concerto pour tapettes à mouches de Stéphane
Ce qui a changé par rapport à l’édition précédente:
- On a pensé à vider le frigo en partant
- 0 pot de compote, 0 pot de sauce
Jeudi : Haute & basse Guisane (10,9 m3)
Charlotte, PY, Phil, Eddy, Luc, Stéphane, François. Topo P2 & P3 : https://www.eauxvives.org/fr/rivieres/voir/guisane
Navigation pour tous sur le parcours de la haute Guisane. On ne se lasse pas de ce parcours qui nous permet de redécouvrir toujours avec joie ses paysages montagneux magnifiques qui défilent au fur et à mesure de la descente. Fait marquant du parcours, Charlotte a découvert la dure réalité qui se cachait sous les flots impétueux du rapide des Guibertes. Elle en gardera un souvenir marquant (mais pas trop au final) au niveau de l’arcade et du nez. Faut dire qu’il n’y a rien de mieux que des premières fois pour ramener des souvenir de nos belles rivières françaises au Québec. La haute Guisane aura inauguré sont premier bisou caillou (le second degré Charlotte, elle a du mal avec ça…) et premier lancer de corde. Ce bout-là était plutôt fun, surtout quand la corde t’est lancée et que tu as encore les pieds sur la terre ferme ! Merci à l’équipe qui a géré la sécu comme des pros et a rassemblé la kayakiste et son bateau. Comme quoi y’a beaucoup à apprendre des « anciens »
Nous croisons le groupe des furieux en échauffement du « king of the Alps ». Phil & François enchaîneront avec eux le parcours de la basse Guisane. Stéphane était tenté mais les restes d’une cuite vraiment sévère et la fatigue de la route le feront pencher pour ne pas se mettre dans le mal d’une basse Guisane cardio. Le bain un peu long vécu par un kayakiste du « king of the Alps » ainsi que les gonfles retrouvées en train de flotter, seules, sur la basse, le conforteront dans son choix finalement.



Arrivée au camping pour l’heure de l’apéro, suivi d’un petit Dalh lentille coco curry gingembre.
Après 17 seconde de réflexion le groupe s’accorde sur le fait de ne pas naviguer le parcours « la classique » du Guil à 90 le lendemain… et ce, sans aller voir.
Vendredi : Ubaye (Gorges de St Paul)
Charlotte, PY, Phil, Eddy, Luc, Stéphane, François. Topo: https://www.eauxvives.org/fr/rivieres/voir/ubaye/parcours:2818, 30m3 à la station de Barcelonnette & 60m3 à celle du Lauzet
Nous prenons donc la route en direction de la Vallée de l’Ubaye, pour permettre à certains de découvrir les gorges de Saint Paul. La parcours découvert grâce à Jérôme (sortie tous sauf jaune) est cette fois bien plus en eau. Stéphane, dans l’idée de motiver le plus de comparses et d’en rassurer certains, se fait un plan sanglier en pente pour aller faire quelques vidéos des gorges.
PY, au cours du repérage, se fait une entorse à la cheville, il est donc out. Phil, François, Eddy et Stéphane sont donc au départ. Tout se passe bien pour les 4 kayakistes (Esquimau de Phil??). Seul le seuil en portefeuille (sortie du tunnel) génère une chandelle arrière pour Stéphane qui s’en sort avec un appui très mais alors très proche de l’esquimau. (NB : sur ce passage la trajectoire milieu droite est à privilégier avec ce niveau d’eau, la trajectoire à gauche à privilégier avec 17 m3)



Bachelard pour tous… ou presque
Toujours 30m3 à la station de Barcelonnette & 60m3 à celle du Lauzet. Topo: https://www.eauxvives.org/fr/rivieres/voir/bachelard/parcours:985
Nous filons par la suite sur le Bachelard avec dans l’idée une navigation pour tous.
Certain diront que Stéphane se « Jéromifie ». Il faut le croire, puisque Charlotte, un peu refroidie par son bisou caillou sur les Guibertes, ne trouve pas le ratio volume d’eau vs présence de rochers/cailloux digne de navigation. Charlotte se réserve donc pour les rivières volumes Canadiennes, Luc se préserve pour son voyage au Japon et PY joue à la marelle sur un pied, tout cela un petit peu à la déception de l’organisateur, avouons-le. Au départ nous sommes donc 4 : Phil, François, Eddy et Stéphane.
Le parcours se déroule sans heurt, y compris dans le S. Seul événement marquant, un arrêt buffet & coincement très inattendu dans un lisse à droite où se trouve une roche sous l’eau. Stéphane, qui était en mode « tranquilou pépouse » se retrouve contraint de se jeter sur le côté pour se décoincer et de tester son esquimautage qui n’avait pas servi depuis un certain temps. Le quatuor enchaîne le classe 4 situé en fin de parcours sans sketch.




Samedi : Guil (Aiguilles – Chateau Queyras)
Topo: https://www.eauxvives.org/fr/rivieres/voir/guil/parcours:1689, 90cm à l’échelle
Depuis le début du séjour Stéphane prenait la tête du groupe pour faire ce parcours qu’il ne connaissait pas. Certains en gardaient un souvenir prégnant puisque fait sur un pic de pluie au-dessus de 100 cm. L’arrivée de Raph au petit dèj pliera le match pour le plus grand bonheur de l’organisateur. Au départ du parcours : Raph, Phil Eddy et Stéphane. Raph se positionne en ouvreur, ce qui arrange bien l’organisateur, qui s’était pris un petit coup de pression sur le trajet en regardant les différents passages du parcours classique. Le parcours est vraiment sympathique à ce niveau, rien a voir avec les récits dantesques de ceux qui l’avaient vécu/subi à plus de 100. Après le pique-nique à Queyras, nous prenons la direction du bas Guil, pour une navigation pour tous.



Guil – Durance – Rabiou – la Clapière – 230 cm
Topo Bas Guil, P5 : https://www.eauxvives.org/fr/rivieres/voir/guil/parcours:1340
Topo Durance, P7 : https://www.eauxvives.org/fr/rivieres/voir/durance/parcours:1316
Cette navigation est clairement destinée à tous. Au départ : Charlotte, PY, Phil, Eddy, Luc, Stéphane, (Raph ayant préféré faire les Gorges de Prelles à 80). La navigation sur le bas Guil est contemplative. L’eau est « plate » jusqu’au bassin de St Clément.
Les vagues de St Clément feront le bonheur de Charlotte, qui n’aime pas l’eau plate, trop propice à la divagation imaginatoire de l’esprit. Bon, disons-le clairement, notre kayakiste a peur de l’eau. Petit détail qui aurait pu être intéressant de dévoiler avant de nous lancer dans une randonnée interminable sur une eau aussi trouble et plate que la Saône. Malgré le côté « thérapeutique » de faire face à ses peurs, un coup « de moins bien » sur l’eau nous oblige à faire un stop imprévu en amont du Rabiou, pour déposer notre canadienne préférée qui passera le reste de la sortie à tresser des herbes au bord de la rivière.
Aura-t-elle grâce à ça découvert une passion pour le tressage végétal ? Ça, L’avenir nous le dira…Elle aura pour sûr découvert de nouvelles facettes des concept du travail d’équipe et de savoir montrer sa vulnérabilité. Nous finissons donc le parcours à 5 en sélectionnant les lignes les plus mouvementées du parcours.





L’abandon de Charlotte nous simplifie la navette, notamment grâce à Eddy, qui se fera prendre en auto-stop au Rabiou. La course entre les deux équipes est lancée ! Pendant qu’on est tous compacté à l’arrière de la voiture, entre pagaies et hommes à gros bras… Eddy, avec son charisme fou, arrive au camping en premier. Avec une arrivée à 18h30/19h00, on a la joie de découvrir que les popotes sont déjà sur le feu en train de mijoter. Le retour éclair d’Eddy nous offrira la chance de manger super tôt ce soir-la. Même le choix des Rivièrespour le lendemain ont été décidées avant la nuit! Un record remarquable pour l’équipe. Cette nouvelle technique d’optimisation du temps va-t-elle être adoptée par le club ? Ça, le temps nous le dira… Ce qu’on sait par exemple, c’est qu’on n’emmènera plus Charlotte faire du kayak sur lac !
Au cours du repas PY et Stéphane prennent le temps d’expliquer que malgré une certaine expérience, il leur arrive d’avoir besoin de l’appui et du soutien de leurs équipes. Parce que oui, rappelons-le, le kayak est un sport d’équipe où l’on peut tous s’appuyer sur les forces de chacun/e/s pour compenser les faiblesses des autres. ( Ça parait encore plus vrai lors des week-ends de 4jours…). Comme quoi, on n’apprend pas que le kayak sur l’eau au CKTSV. On apprend aussi ce que ça signifie vraiment de faire partie de la famille des kayakistes. ( Bon, puis y’a le kayak sous l’eau à nos heures perdues, mais ce bout-là on en parle pas trop..^^ )
Dimanche : Haute Romanche
Charlotte,PY, Phil, Eddy, Luc, Stéphane. Topo P1: https://www.eauxvives.org/fr/rivieres/voir/romanche/parcours:892 (9,2 m3 à Mizoen)
Nous prenons le parti pris de risquer de se prendre un but sur le trajet du retour et de ne pas pouvoir naviguer plutôt que de se refaire une haute Guisane. L’option basse Guisane à 14 m3 n’est pas envisagée bizarrement. Nous décidons donc de partir sur la Romanche. En arrivant à la Grave, le panneau publicitaire de « No limit rafting » posé en bord de route nous rassure. Nous allons donc repérer pour que chacun puisse avoir un aperçu du parcours. Le niveau est mini, un poil gratte caillou sur certaines gravières, mais l’avantage est que ça ne file pas vite. Nous ne serons néanmoins que 5 à embarquer.
Le parcours déroule sans heurt jusqu’au rapide des Fréaux. Luc ayant reçu un message de sa compagne le matin l’encourageant à ne pas se faire mal avant son voyage prend de l’avance et porte les Fréaux. PY se retourne dans le premier seuil et exécute une auto-récupération nickel. Le reste du parcours se déroule dans la joie et la bonne humeur.




Puis nous retournons sur Lyon, en se tapant un max d’embouteillage sur la route. Stéphane et PY profitent de la route pour faire de la transmission de savoir à notre kayakiste novice, et lui transmettent leurs conseils pour faire de la sécu comme du monde *
* Locution adverbiale (Québec) (Famillier) Correctement, normalement, comme il faut.
Ex: Tu représentes la famille, fais ça comme du monde.
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