L’Allier, l’Allier , l’Allier,
A mes amis, comme il est agréable de parler de cette rivière. En 2013 les participants étaient tous d’accord pour dire qu’un week-end kayak en été, c’était quand même bien. Alors, en ce beau week-end du 15 aout, profitant des apports naturels de début aout (environ 7-8 mètres cubes) et de 10 mètres cubes à 20°C lachés par le barrage nous nous dirigeâmes vers le Nouveau-monde.
Le Nouveau-monde étant le débarquement de l’allier sup, et non un nouveau continent, sachez le…
Le départ du samedi donne le rythme du reste du week-end. Quelques courses au Puy. Une moissonneuse batteuse ayant décidée d’une opération escargot en solo sur la rn88 nous permet d’apprécier pleinement le paysage sur de nombreuxxx kilomètres. Afin de mettre fin au supplice des champs de lentilles, nous rusons par les petites routes, mais la ruse est de faible ampleur si l’on considère le gaint chronométrique. ET PUIS ON A FAIMMMMMM, vite qu’on arrive au départ !!, Nous commençons a attaquer les banquettes des voitures, dépeçons un boeuf dans un champ. Et ouff on arrive à Saint-Etienne (du Vigan, sinon on aurait fait demi-tour). La BOUFFE, la navette, pendant ce temps certains bronzent, d’autre jouent aux sherpa pour avancer la navette. Beaucoup de tête croisées connues et inconnues sur ce week-end ou décidément les gens s’étaient donné rendez-vous.
On embarque. Alexandre nouveau venu non convaincu que se saisir le cou suffises à éviter l’hydrocution décide de se renverser. Particularité de la descente l’eau est plus chaude que l’air (20°/15°), il semblerait que cela plaise à certains. Brigitte passe en lévitation la triple chute avec son nouveau bateau. La triple se passe sans encombre, j’en profite pour passer avec le bateau d’alex, le portage etant plus compliqué que le passage. Un peu au dessus du déculotoire un chevreuil attend notre passage sur un plagniol pour sauter à l’eau juste derrière, certains ce disent « que mère nature est belle » d’autre se disent « oh le bon barbeuk que l’on va se faire ce soir » Mère nature l’emporte, comme toujours. Nico Ri se rend compte qu’il a oublié ses clés à l’embarquement, ayant plus en tête comment il a procédé pour retourner à l’embarquement, imaginons-nous qu’il a frétillé avec une nageoire qui lui aurait poussé de manière innopinée dans le dos pour remonter le courant avec ses copains les saumons. On prend le temps sur la descente on la tape en 4h .
Et puis direction le squat, l’Allier propose des spots de camping sauvage qui frôle la perfection, celui ci est à 100 m de la route , personne nous vois, il y a de la place pour des dizaines de tentes, de l’ombre, de l’herbe, du bois pour le feu, tellement de bois que ce n’est même pas drôle de se faire une mission bois. On partage le feu entre différent groupes, quelques bières et hop au lit.
Réveil dimanche matin dans la brume (https://www.youtube.com/watch?v=z9uXqwdoUm0) oui je sais ca n’a rien a voir, association d’idée…. Le temps de quelques cafés quelques tartines quelques thé et quelques jus d’orange , mais rien n’y fait le brouillard est toujours la. Pas très motivant, enfin le brouillard se lève et là les batterie se rechargent à vitesse grand v. Enfin, ca ne nous empêche pas de se retrouver sur l’eau vers les 13h (après avoir mangé comme d’hab) question de rythme circadien. La descente prend un peu moins de temps, Alex arrive à nous pondre un contre prison, la rivière n’en ai que trop reconnaissante avec lui, la fatigue ne simplifiant pas l’affaire, mais le bohnomme est très persévérant. Le niveau d’eau n’a pas trop changé, grand ciel bleu, eau chaude. Et puis après c’est la routine, bière, saucisson, le puy, lyon. En conclusion l’allier c’est super BONNNNN mais mieux vaut optimiser les navettes si on ne veut pas prendre de coup de soleil le temps de celle-ci.
Répondirent à l’appel : Brigitte ; Nico R Nico L ; Alex C ; Raph ; Aurélien ; Michel et sur place un Ardechois s’est greffé à notre groupe, j’ai malheureusement oublié son prénom alors nous l’appellerons Rodrigo.