Participant.e.s : Agathe, Jérôme, Geraud, Pierre-Yves, NicoRe, Stéphane
CR : Stéphane
Nous étions déjà deux à avoir une furieuse envie de naviguer depuis le week-end du 1er novembre ou nous nous étions finalement retrouvé trop peu nombreux pour une très belle proposition de navigation sur le Guiers Vif, proposition avortée faute de participants.
En cet automne fort peu pluvieux, nous fûmes* deux (*il s’agit ici d’une mauvaise utilisation du passé simple et non d’une allusion à d’anciens fumeurs) à vouloir proposer une navigation, l’un le samedi par angoisse de manque d’eau et l’autre le dimanche pour cause d’un agenda surbooké.
Après consultation des forces en présence potentielle, le choix du dimanche fut* validé (*il s’agit ici d’une mauvaise utilisation du passé simple et non de tronc d’arbre dans sa partie droite dépourvue de branches dont on vous parlera plus tard).
Le fameux sondage framadate fut (bis repetita** – il s’agit ici de l’expression latine et non du film comédie de 2023) donc envoyé et après compilation des votes oui, non, peut-être, j’hésite, je ne sais pas et j’ai « poney-piscine », votre serviteur initia un petit travail de lobbying sous marin, tel un consultant-lobbyste en énergies fossiles au sein du parlement européen, afin d’orienter les votes. (ces propos sur les lobbies n’engage que moi)
Compte tenu de la descente infernale des niveaux d’eau sur à peu près toutes les rivières de France, il ne restait plus, en ce dimanche 09 novembre, que la possibilité de naviguer la Valserine, magnifique rivière située chez nos amis Jurassiens.
La proposition de Jérôme, nous permis de constituer un groupe de 6 kayakistes bien que seulement 5 soit inscrit sur le framadate.
Nous embarquâmes au pont de Rouffy pour une navigation sur le P3 de la Valserine avec un tout petit niveau à 6,65 m3. Le parcours se découpe en trois tronçon :
– Le premier tiers est engorgé mais à ce niveau ça ne pousse vraiment pas fort. La 1ère ligne droite nous permis de s’échauffer tranquillement, jusqu’à la rencontre de notre premier fût* (*il s’agit ici de tronc d’arbres en travers de la rivière et non d’une mauvaise utilisation du passé simple) qui nous imposa un 1er portage qui ne fut* (*passé simple, essayer de suivre un petit peu svp) pas le dernier. S’ensuivit le saut du premier seuil sérieux pour 4 de nos kayakistes et le portage bucolique et légèrement acrobatique pour les 2 autres.
A noter que l’ensemble du groupe décida de s’arrêter en amont de l’infran qui en plus d’être infran était gorgé de fût (bis repetita**). Cela nous permis de faire une petit ballade sympathique à travers un bois de feuillus (des frênes me semble-t-il) au couleur automnale, parsemé de rocher moussu le tout éclairé par un soleil radieux (c’était le moment poétique du CR)
Une petite descente en rappel de nos kayaks sur une pente pas trop raide mais légèrement glissante et hop nous ré-embarquâmes* (*il s’agit ici d’un passé simple et non d’une allusion tordue à Charon qui faisait passer les âmes des mort via sa barque) pour la suite de notre navigation.
– Une fois l’infran dernière nous pouvions relâcher nos sphincters et continuer sur la seconde partie du parcours bien plus calme et ouverte offrant des très jolies vues sur paysage de sous bois et de falaise rocheuse.
– La troisième section est constituée d’enchaînement de rapide en III+, qui offre un vrai moment de plaisir sportif quand celui-ci n’est pas interrompu par la présence d’un fût en travers qui nous imposa notre dernier portage.
Aucun esquimautage, aucun bain ne fut* recensé sur cette sortie, à peine quelques figures « kayakistiques » douteuses du genre « balle de flipper dans un rapide » ou passage de seuil en arrière.
Merci aux différents ouvreurs qui ont un rôle primordial sur ce type de parcours, pour indiquer si le rapide se passe ou se porte pour cause de présence d’arbre.
Merci à l’ensemble du groupe pour sa bonne humeur et merci à tout.es ceux et celles qui proposent des sorties kayaks
** bis repetita tire son origine d’une expression latine « bis repetita placent » qui signifie « les choses répétés deux fois sont plaisantes » c’est uniquement pour cette raison que je ne bois jamais qu’une seule bière.*** Ce CR n’a pas été rédigé sous l’influence d’une quelconque IA, consommatrice excessive de ressources (énergie+eau).






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