==> par Mélanie
Kayakistes : Anne-Lise, Pierre Yves, Christelle, Nicolas Re, Jacques, Pierre, Johan, Jérôme, Quentin, Damien, Thomas, Guillaume V , Stéphane, Marc, Mélanie.
Cela fait prêt d’une semaine que la pluie et la grisaille encombre notre ciel. Alors en ce dimanche de nouvelle heure, synonyme de de sommeil supplémentaire bienvenu, le soleil a décidé de pointer le bout de son nez et d’inonder cette journée d’une relative chaleur.
Quel temps rêvé pour mettre un kayakiste dehors. La mutualisation entre les clubs de Lyon fonctionne à merveille et après quelques discussion, acte est pris pour partir faire l’Eyrieux, en Ardèche.
C’est donc au petit jour que nous nous retrouvons à 12 sur la base du CKDM pour charger bateaux, jupes, casques et pagaies.
Une nouvelle discussion s’engage pour savoir quelle partie de l’Eyrieux devrions nous parcourir. Entre les aguerris du IV-V et les débrouillés du II-III, la joute verbale fait rage. Quelques minutes plus tard, décision est prise de faire le P3 niveau III, passage IV en adaptant les débutants. Ainsi 3 auto-videurs serviront de destrier aux moins rassurés afin de conserver le plus d’expert possible en individuel pour gérer la sécurité.
Et nous voici partis pour 2h30 de route vers le Sud, Jérôme prend le volant du camion, tandis que Pierre Yves prend la voiture pour récupérer Nicolas au passage, Marc et Stéphane nous rejoignant directement à l’arrivée.
Arrêt à Saint Sauveur en fin de matinée pour grignoter un bout et se changer. Sous la pression de Johan, nous repartons très vite vers le barrage du Nassier pour débuter la descente.
Brieffing de Jérôme qui prend le lead et annonce une vingtaine de rapides suivi de planiols facilitant la récupération. Pierre Yves sera ouvreur, Johan le serre-fils, Jérôme prend en charge les auto-videurs, Stéphane jouera les poissons pilotes pour Anne-Lise et Nicolas se chargera de ma sécurité.
Embarquement en aval du barrage, quelques bacs et reprises et le début des hostilités commencent. 3 passages rapides se succèdent voyant les premiers bains arriver. Certains s’en sortiront d’une jolie pirouette esquimau quand d’autres commenceront la nav. par une baignade suivi d’une rando via ferrata!!!
Puis interviens le rapide de la « vrille » annoncé comme « merdique » par Jérôme. Après un rapide repérage, tout le monde passe haut la main.
Au deuxième passage plus technique, après un repérage et une étude approfondie de la trajectoire, seul Damien en auto videur décide de porter . Jérôme se positionne de façon stratégique pour définir le moment où nous devons changer de direction au milieu de ce labyrinthe de cailloux pas toujours bienveillants !
Par la suite, les rapides plus ou moins bruyant, certains aux noms évocateurs « la barque » , le « couloir », le « toboggan » s’enchaineront à vive allure et mon cerveau ayant pris l’eau entre 2 bains et 3 esquimautages, vous m’excuserez de quelques approximations et désordre chronologique.
Et hop, un auto videur en cravate qui provoque embouteillage digne des heures de pointe de départ en vacance sur l’A7, obligeant certains à prendre la pissette pour se dégager.
Quelques baignades s’enchainent autour d’un ‘trou’ mal lu par les ouvreurs et servant de mauvais exemples instructifs pour les autres. Puis c’est Quentin qui joue du bisou-cailloux en prenant une trajectoire trop border gauche.
La pagaie restera coincée un temps sous un caillou avant que Nicolas ne vienne la « libérééééééeeeeeeee », « délivréééééééééééeeeeeeeeeeeee…. »
Au même moment, Guillaume se renverse sur son auto videur , percutant plus violemment le rocher qui l’a déstabilisé. Résultat, une dent cassée !!
A peine remis de toutes ces émotions, arrive le redouté passage de l’usine. Nous débarquons pour étudier attentivement les lieux, trajectoires et repères à prendre. Une grande tirade en diagonale avec une orientation du nez vers la gauche, une belle gîte devrait pouvoir nous permettre de rejoindre le stop sans trop d’encombre. Puis une belle reprise pas trop courte, et le tour est joué. Mais ce n’est que la théorie. Les plus aguerris bien exaltés par ce passage remuant, passent en premier avec succès tandis que les débutants beaucoup plus hésitant trainent un peu les pieds avant de se caler méthodiquement dans leurs embarcations. Une baignade et un portage plus tard, Jérôme sentant la fatigue s’installer auprès des moins aguerris , presse un peu le pas.
Et après un légers entrainement endurance sur un plan d’eau très plat, nous arrivons à la glissière. En route pour une session de toboggan, pour Pierre Yves et Nico, en marche arrière histoire de voir la rivière sous un autre angle et pour les autres en marche avant
Une autre glissière plus rustique entre deux cailloux marquera la fin du parcours pour tous, sauf Johan qui cherchera à tester sa giclée en sautant la chute sous les conseils avisés de Marc
La navette et le chargement rapidement exécuté , c’est en fin d’après midi que nous reprenons la route pour Lyon. Nulle bouchon pour retarder notre arrivée au CKDM à la nuit tombée et le déchargement à la lueur des phares.
Fourbu mais très content de cette belle journée, chacun reprend le chemin de son home sweet home
bilan de groupe : 23 bains , 10 esquimautage à 12.