Participants : Anna, Anne-Lise, Baptiste L, Christelle, François, Luc, Nicolas F, Quentin, Raphaël, Ronan
Agout partie 1 : trajet aller et première descente (par Anne-Lise, en raison du record de bains établi – je décline toute responsabilité pour le contenu du reste du CR et celui de l’annexe, cf plus bas)
Vendredi :
Suite au mail de pub alléchant rédigé par Luc, 10 personnes étaient inscrites pour cette sortie au rassemblement annuel sur l’Agout. Rdv est donné au CKDM pour charger camion et remorque, mais certains semblent être passés à l’heure d’hiver avec une dizaine de jours d’avance… les derniers récupérés, nous voilà partis pour récupérer Christelle, puis faire une première pause pique-nique au Pertuis. Comme promis, nous montons en gamme et mangeons sur les tables de pique-nique cette année (voir CR Agout 2018) ; ceux qui ne connaissaient pas encore les toilettes parlantes ont la joie de découvrir ces installations d’un luxe quelque peu surprenant pour un si petit village. Diverses hypothèses sur la corruption des élus locaux seront émises…
Pause achevée, nous poursuivons la route sans musique car le lecteur CD fait toujours des siennes (voir CR Verdon 2019) et certains boycottent la radio. C’est Ronan qui se charge de l’animation en lançant un concours de charades, que d’autres rejoindront mais avec moins de succès.
Extraits choisis : (solutions dans l’annexe)
Ronan :
Mon 1er est quand il fait froid, mon 2ème est un cousin du bœuf, mon tout est très apprécié des personnes présentes.
Mon 1er est un bruit de la bouche, mon 2ème est mon derrière, mon 3ème est un oiseau, mon 4ème … on ne saura pas car Christelle a deviné la réponse trop vite ! (Mais mon tout est une fleur)
La rédactrice : (essai peu glorieux) :
Mon 1er est presque drôle, mon 2ème est obéissant, mon tout est à éviter
Bref, le temps passe finalement assez vite, nous arrivons à l’aire de bivouac repérée par Nico, zut c’est déjà minuit ! Les 2 filles choisissent l’option camion tandis que les autres installent leur tente ou hamac, au choix.
Samedi :
Réveil puis départ presque ponctuel à 8h et des poussières le samedi, pour aller se restaurer et se ravitailler au marché de Mende. Certains se lancent de bon matin dans une dégustation de saucisson, et nous devons les retenir de force pour ne pas les laisser s’enfuir au salon du vin. Pause petit-déjeuner dans un café et c’est reparti, le CKLOM se charge à nouveau de l’animation en proposant une partie de Blanc Manger Coco, jeu des plus fins et politiquement corrects… (ironie). Voir l’annexe donc pour les suggestions les plus osées, nous nous contenterons de rapporter ici le trio gagnant final de Ronan :
Vous prenez XXX, vous rajoutez XXX, et abracadabra ! Vous obtenez XXX !
Cartes de Ronan : relire Mein Kampf + le racisme anti-blanc = la discrimination positive !
Avec tout ça, Raph et Anna sont arrivés avant nous au camping pour réserver les emplacements. Nous grignotons un bout et nous changeons, puis montons au départ. La pression augmente, les pagayeurs s’échauffent, les achats de dernière minute sont faits, et c’est parti pour notre joyeuse troupe avec un temps favorable puisque les rayons du soleil chatoient sur le feuillage automnal.
Rapide du … (charade : mon 1er est sur le corps, mon 2ème dans le pain, mon 3ème sépare les champs)
Je suis les autres pagayeurs jusqu’au le 1er rapide et son secret bien gardé, à proximité du charmant château de Monségout et ses oies qui jacassent, ça change des vaches qui regardent passer les trains. Le début du parcours se fait au milieu des arbres et branches qui ont eu le temps de repousser entre deux lâchers ; n’ayant pas tout à fait l’habitude de ce concept, je serai victime d’une branche mal placée dans un stop mal choisi, premier bain bien bête mais au moins c’est fait ! Je suis mouillée, je peux y aller à fond ! Tant mieux, la balade est finie, place à la vraie rivière !
Rapide du … (charade : mon 1er est le fait de mettre à bas pour une vache ; mon 2ème un poème lyrique, mon 3ème la capitale de l’Italie) et autres rapides avec ou sans noms
Cette fois, les choses commencent pour de bon, les petits arbustes sont remplacés par des bons gros rochers et de jolies vagues et rouleaux, ça mouille et ça remue mais ça passe ! D’autres rapides s’enchainent, avec quelques surprises – ah ben ça tombe bien que ce rocher soit plat, ça permet un beau slide pour éviter de baigner dans le drossage ! (Bonus= figure artistique involontaire… ) On s’approche de plus en plus du point culminant de la descente, jusqu’à voir un gros attroupement de kayakistes dans un contre… ca y est, le fameux, l’unique !!! Il y a même quelques fous furieux en SUP… il y en a qui en veulent quand même !
Rapide de … (charade : mon 1er est un arrêt ; mon 2ème est un semi-hippie ; mon 3 est moins un ; mon 4ème est une manière de boire le lait ; mon dernier est une époque)
Nous nous entassons donc avec les autres, histoire d’aller voir ça de plus près. Ça enchaine vite sur les 3 marches, entre les pros qui passent ça comme si c’était de la classe 2, et les moins pros qui testent la machine à laver ou font un esquimautage à chaque marche… Pas de bain pour les premiers lyonnais qui passent ça plutôt proprement, même quand ça tangue un peu ; 2 des pagayeuses choisissent ensuite l’option portage. Pour ma part, après avoir passé 15 minutes à observer et faire des stats, avec les résultats suivants: 1/4 de bains environ, mais moins de 5% de personnes coincées dans le rouleau , je me suis dit que je n’avais pas fait 5 heures de route pour me dégonfler! J’ai donc adopté la CKTSV attitude, j’ai débranché mon cerveau et foncé! 🙂 Jolie chandelle et beau bain à la clé, mais je suis contente d’avoir essayé (et de n’avoir pas fini dans les Darwin Awards, accessoirement…). Je clos la marche, une fois remise à l’endroit nous pouvons donc continuer pour le dernier tiers, qui n’est pas des moindres !
Seuils et rapides de la fin : ex-infran et …. (charade : mon 1er est le petit de la biche, mon 2ème est la chance en anglais, et mon 3ème fait avancer le cheval)
A peine le temps de reprendre ses esprits que les 1ers seuils arrivent ! Je baigne dès le premier d’ailleurs, ah OK je n’avais pas compris que la fin de la rivière n’était pas de la rigolade même si on avait passé THE rapide ! C’est noté, on va rester plus concentrée… Au rapide suivant, c’est Christelle qui se dévoue pour nous montrer où NE PAS passer, nous la remercions chaleureusement et passons tous bien à droite pour ne pas être coincés là où l’ex-infran rappelle. La fatigue commence à se faire sentir (la faim aussi d’ailleurs !), heureusement que l’arrivée approche. Derniers passages traitres, pas de fêlures mais quelques oreilles mouillées, avec une récup à la pointe moins une… Mais c’est la 3ème pagayeuse qui finira bientôt mouillée, jamais deux sans 3 ! Le seuil au niveau de la déviation aura eu raison d’Anna, et failli lui coûter une pagaie qui part jouer à cache-cache… finalement tout et tout le monde est récupéré, on termine la descente avec le passage dans le village et son charmant pont pour débarquer au niveau du camping.
Soirée
Nous prenons un déjeuner tardif/ apéro en avance, avant le repas « diététique et très léger » : charcuteries locales, « soupe » au fromage (je crois qu’ils n’ont pas bien compris le concept de soupe… c’était plutôt un gratin étouffe –chrétien, même Ronan n’a pas pu finir toutes les assiettes !), et une petite tarte aux pommes pour le dessert. Je remercie vivement les anciens d’avoir instauré la tradition de ne pas dénoncer les bains au repas à la vue de l’infâme chausson… 22h sonnent, les uns restent pour la soirée musicale, les autres se dirigent sans tarder vers leurs sacs de couchage pour récupérer des émotions de la journée. Ça valait le déplacement, mais ça mérite une bonne nuit de sommeil !
1 commentaire
jerome · 25 octobre 2019 à 11:46
Génial ton compte rendu Anne Lise. Il ne faut pas non plus rater les annexes
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