CR rédigé par Julie. « Le kayak c’est pas physique. C’est plus exténuant d’aller aux sanitaires que de faire du kayak » – Jérôme.

Motivés par ces paroles pleines de réalisme, nous nous sommes tous levés à 7h30 un samedi matin (ce qui à titre personnel était déjà tout à fait exténuant). Nous avons fait une petite balade touristique par le col de Vars pour arriver au niveau du Bachelard, objectif de la journée (Niveau Ubaye à 55 cubes).

Les plus courageux ont descendu la partie haute et sont partis d’un grand pont un peu plus haut où l’embarquement semblait un peu escarpé mais la rivière était très belle. Ils en sont revenus un peu mouillés et essoufflés, et on me souffle que PY a fait un esquimau (mais bon pas vu pas pris).

Nous attendions un peu plus bas pour la partie basse. Au vu de la motivation générale on aurait pu croire que tout le monde allait rester au sec. C’était sans compter sur la nouvelle manie de Julie qui s’était crue au surf et prenait tous les rouleaux de travers, ce qui lui a valu un bain slow motion quelques minutes plus tard. 

S’en est suivi un petit sketch d’Agathe qui avait trouvé un recoin caché entre deux cailloux dans un S. Cela a causé un léger tour de sang à Phil qui la suivait, mais a permis aux plus réactifs de se dégourdir les jambes et de s’exercer au lancer de corde.

La rivière devenait un peu plus large et moins pentue au fil de la descente. Nous avons quand même fait un stop assez chaotique pour éviter un arbre couché, stop qui aura offert un troisième genou à Julie et un bain à Kilian dans le bac un peu tordu du réembarquement.

La fin a été plus tranquille jusqu’au niveau du rapide d’Uvernet que l’on avait repéré le matin. Les trois baigneurs de la matinée ont décidé de porter ce rapide, les autres l’ont brillamment passé, à l’endroit. Nous sommes tous revenus de la matinée joyeux et revivifiés mais moins convaincus par l’analogie des sanitaires. Nous avons donc pique-niqué au soleil et repris des forces pour la deuxième navigation.

L’après-midi, l’embarquement s’est fait sur l’Ubayette au niveau des Condamines, juste avant la jonction avec l’Ubaye. Ce court tronçon aura quand même vu un bain car Killyan s’est fait surprendre par un stop fantôme.

L’Ubaye était large et lisse, je cite « c’est insignifiant tellement que c’est gros ». Ça a été l’après midi rassurante, sauf pour Agathe qui sous l’emprise de la fatigue l’a vécu comme une descente des chutes du Niagara. Nous avons débarqué au niveau de Jausiers, et repris les voitures vers le camping. La transhumance a animé la route du retour, c’est vrai qu’on ne voit pas souvent des kayaks au dessus d’un troupeau de moutons. Et en bonus, la journée s’est terminée par un repas sur fond d’aurores boréales.


1 commentaire

jerome · 3 juin 2024 à 22:32

Cette maxime déjà pas très fute, l’est d’autant plus sans explication. L’argument étant qu’en kayak on ne porte pas son poids , d’où le fait qu’il n’y a pas de grosse dépense physique . Mais constaté sur le Bachelard, il y a d’autres sources de dépenses que celle consistant simplement à trimballer son poids

Les commentaires sont fermés.