Crédits CR : Killyan

Samedi 11 mai, avant-dernière journée de navigation pour les aventuriers du CKTSV.

Très vite, différentes envies se font ressentir et des décisions sont prises : faire deux groupes. Un groupe de GROS BALÈZES HYPER MOTIVÉS POUR TAPER DE LA RIVIÈRE composé de Jérôme, François, et Phil, et un groupe plus « chill » composé de Pierre-Yves, Stéphane, Killyan, Luc, Agathe, Christelle et Julie.

Pour le deuxième groupe, l’objectif de la journée sera de profiter à fond du paysage et de se reposer des aventures des jours précédents. Le Bas Guil et la Durance sont donc choisis (rivières de classe 2-3 s’apparentant à certains moments à du classe 3 volume).

Une carte postale à chaque coup de pagaie, des lignes montagneuses plus sublimes les unes que les autres. Chacun a pris le temps de contempler ce que mère nature nous a donné (cette même « mère nature » qui nous met des rochers aux pires endroits possibles sur des passages de classe IV).

Petit challenge de la sortie : le Rabioux. Teasé comme le rapide clé de la rivière, situé avant un îlot de gravière avec possibilité de repérer.

« C’EST ICI, C’EST CET ÎLOT, ON S’ARRÊTE REPÉRER ?? ». Cette phrase fut entendue à plusieurs reprises. Nous nous sommes donc arrêtés plusieurs fois sans succès. Agathe et Julie en ont même profité pour se tremper les pieds (même tout le corps d’ailleurs) au bord de la rivière et planter des patates pour le repas du soir. 

Quelques échecs de repérage plus tard, nous étions enfin arrivés au fameux passage tant attendu.

C’est Luc qui démarra avec une ouverture à vue (oui oui, sans repérer le passage avant, la témérité portera désormais un nom : Luc). 

Les autres allèrent repérer et ceux qui connaissaient les lieux furent surpris de voir que la vague avait radicalement changé. Elle ne formait plus vraiment un mur d’eau mais une vague bien tracée. 

Avec Stéphane (merci pour la ligne aux petits oignons), suivi de Christelle, Killyan, Agathe, Julie et Py à la fermeture, chacun passa tranquillou le Rabioux.

Après une pause déjeuner bien méritée, tout le monde remonta dans son kayak pour la dernière ligne droite. Killyan à l’ouverture (et un esquimautage-éclair aperçu par certains), l’équipe fila plus vite que des saumons et termina cette belle navigation du samedi.

Et parce que les Lyonnais étaient en force dans les Hautes-Alpes (the place to be avec les niveaux d’eau du moment!), la journée s’est terminée par un bel apéro partagé avec les copains du CKDM et du CKLOM. Après des échanges croisés toute la semaine sur les descentes effectuées et les niveaux, cela nous a permis d’échanger les histoires sur l’eau, les sketchs, le nombre de bains respectifs et de projeter d’éventuelles sorties ensemble. Merci à tous et toutes pour ce moment convivial !