Participants: Pascale, Anne-lise, Brigitte, Nicolas R, Nicolas F, Max, PY, Baptiste (dit GO), Clément, Hervé, Jacques, Bertrand

Jour 1: (Verdon)

Jour 2: Depuis le haut : (par Anne-Lise)

Nous nous changeons tous au camping avant de partir pour le point de départ de la navigation dans cette gorge réputée qui promet une belle découverte en perspective. Mais les arrêts en chemin sur la route tortueuse pour regarder la rivière depuis différents points de vue font fortement hésiter les pagayeurs les moins expérimentés : les hésitations se transforment en désistements progressifs, et je juge donc plus sage de suivre ce mouvement. 4 personnes ne partiront donc pas en expédition ce jour-là (vous comprendrez l’usage du terme « expédition » très rapidement).

Les moins courageux font donc la navette ; arrêt au pont de la mariée pour voir passer tous les kayakistes, oulah on n’est pas loin du bain pour 1 ou 2 sur ce premier rapide ! Mais tout va bien, même si ça va vite car il y a un bon débit sur la rivière. Les navettistes font un 2ème arrêt au point de vue sur la cascade ; les autres y sont déjà en train de faire une pause pour une séance photo devant cette belle chute d’eau… jusqu’à ce qu’elle soit interrompue en urgence car un kayak mal débarqué vient de se faire la malle ! Et bien c’est du sérieux !!! Un kayakiste se lance à sa poursuite, mais victime d’une fausse gîte, baigne, aïe ! 2ème kayak à la dérive… ça commence à ressembler fortement à un gros sketch ! Finalement, cette descente va sûrement durer un peu plus des 1h30 prévues…

Nous remontons dans le camion jusqu’au point de vue sur l’éboulis: ça n’a pas l’air sympa tout ça, on a bien fait de ne pas y aller ! Tiens, un kayak vert planté le nez dans l’eau derrière un rocher ! Il semble bien coincé… ah, et au loin, un kayak jaune et orange sur une gravière ! Bon, c’est déjà ça, on a localisé les 2 kayaks… Ah en fait rectification, voilà un 3ème kayak qui déboule !!! et qui vient déloger le vert, qui continue donc son chemin, tandis que le 2ème jaune part sur la gravière… c’est mieux que le PMU, on pourrait presque faire des pronostics à ce rythme-là !

Trêve de plaisanterie, pas de kayakistes ni de baigneurs en vue, on se demande comment ils vont s’en sortir… P&AL montent la garde sur la remorque de kayaks, pendant que M&B repartent en camion au cas où certains remonteraient le seul chemin échappatoire à pied au niveau de la cascade… Attente, on s’occupe en admirant ces magnifiques gorges sous le beau soleil, en étudiant la géologie de la roche rouge et la botanique des fleurs de montagne… l’une bronze, l’autre prend des coups de soleil… toujours pas de kayakistes… camion de retour, bredouille… le temps passe…. que faire ?

Après discussion, direction Entrevaux pour chercher la base de raft qu’on n’arrive pas à trouver, on localise au passage le kayak vert sur une gravière à l’arrivée (descente en solo du kayak très bien élevé donc puisqu’il a trouvé le débarquement tout seul) puis direction le camping pour demander au gérant l’adresse du raft. Il appelle un de ses amis d’une autre base, qui est prêt à descendre les gorges en raft avec nous comme équipiers pour récupérer les baigneurs… on passe avec le raft sur la remorque au point de débarquement, mais MIRACLE ! Des pagayeurs nous font signe !  Ils sont tous là, au bout de 4h au lieu des 1h30 prévues… Bilan : une pagaie de perdue, mais tous les kayaks et pagayeurs de retrouvés ! Bref, un bien beau sketch qui mérite certainement d’entrer dans les annales du club !

Pour récompenser les non-kayakistes de leur patience (repas de midi décalé à 20h ! scandale, remboursez !) une petite descente plus tranquille s’improvise sur la fin de journée, départ sur le Var à 18h depuis le camping pour le passage d’Entrevaux jusqu’à Puget, sous la pluie et le ciel gris mais ça ne va pas arrêter les 5 qui n’ont pas eu leur dose de la journée ! Très joli village, dont la seule kayakiste encore assez débutante qui a embarqué ne profitera guère car se démenant dans le fameux drossage… C’est moins une pour le bain, mais ouf c’est passé ! Jolis trains de vagues sur le reste du parcours, pas de grosses difficultés, et Max se dévoue pour une dernière navette de la journée !

Depuis le bas : (par Bertrand)

Jour 3: (Var + Tinée)

Rédigée par la seul personne du cktsv qui encadre mieux a la nage qu’en kayak. Aka (aussi connue sous le
nom de) GO
Le jour 3 fut riche en navigation, 3 parcours, 2 rivières et qu’un seul bain, le meilleur ratio du séjour. Aprés un bon petit déj’ , Pierre-Yves, Nico F et moi-même partons repérés rapidement le Coulomps en
voiture. Suite au niveaux d’eau au lieu de la confluence et le premier rapide nous décidons de partir sur le var pour remettre tout le monde en confiance. Mais ce n’est que partie remise nous y retournerons le
lendemain.
Nous partons donc tranquillement du camping pour une navigation qui se fera en douceur. Le seul passage piquant, les deux drossage d’Entrevaux furent magnifiquement bien passé par tous même si l’on
aperçue quelques bateaux tangué.
Une fois arrivé a Puget-Théniers nous avons eu la chance de déguster une jolie salades faite par Brigitte et Nico.
Suite à ce bon repas Pierre-Yves nous abandonne et rentre sur Lyon.
Quant-a nous nous repartons sur le var jusqu’à Touét-sur-Var. La navigation se passe sans encombre Anne-lise décides même d’ouvrir quelque fois Malheureusement, pascale n’en faisant qu’à sa tête décida d’aller se jeter sur un cailloux et de se retourner, elle avait sans doute un peu chauds. Tout le matos fut récupérer et elle pue ré embarquer rapidement. Le restes de la navigation se passa sans accroc.
Nous avons débarqué un peu avant TSV au pont métallique.
Une fois au camion, au vue de l’heure peu avancé les plus motivé d’entre nous s’échauffèrent pour une troisième navigation cette fois ci un peu plus corsé, la basse Tinée. Tandis que les autres,à l’exception
d’Anne-lise et Nico qui nous accompagnèrent pour faire la navette, eu la chance de rentrer en stop grâce à une logistique de navette implacable.
La partie la plus dur de cette nav’ fut en réalité de réalité de trouver l’embarquement. Après s’être fait chasser par le sosie (en plus gros) et son chien de Dusty hill ou billy gibbons(chanteur des ZZtop) de toute
façon eux même se ressemble déjà entre eux. Fin bref en plus de nous dégager de sa propriété il nous indiqua la mauvaise direction… Mais méfiant de ce personnage plus ou moins romanesque, le judicieux
Nico f décida de retourner sur nos pas là ou ce trouver sûrement l’embarquement (il était sur l’autre rives et c’était indiqué sur le topo…) Tréves de mondanités entrons dans le vif du sujet la rivière : Pas de danger sur ce parcours-ci pas de bain et quelque trains de vague assez sympas mais sans grosse difficultés. La veritable difficultés de la rivière :
Bertrand Viel non comptant de s’acharner sur le GO (moi), a qui l’on avait confié la périlleuse mission d’ouvrir la rivière , prenait des stop tous plus merdique les uns que les autres. En particulier celui juste
avant un drossage mais bon il avait le sourire lui.
C’est ainsi que de stop en stop merdique nous somme arrivé en bas du parcours.
Une fois rentrer au camping ont fit un barbecue qui fut gérer par Nico. Et faut dire qu’il etait fier de sa braise, en même temps elle était belle, sa braise
Après avoir mangé plus que de raison chacun parties se coucher prêts a affronter le lendemain et ses péripéties.

Jour 4: (Coulomp + Var)

Ce mardi 1er mai c’est le dernier jour, avec un objectif : rentrer tôt à Villeurbanne. Un timing serré dans les réveils nous permet d’arriver au départ du bas Coulomp, en tenue, à 9h05 ! La descente s’annonce jolie et dans une ambiance assez différente des précédentes (rivière étroite, belle eau bleue, quota de sketches déjà explosé les 2 premiers jours donc pas prévu d’en rajouter), mais cela ne suffira pas à convaincre tout le monde en cette fin de séjour. Nous sommes donc 9 à embarquer, pour quelques dizaines de mètres, sur une Vaïre un peu sèche et branchue. La confluence apporte heureusement de l’eau, mais une fois les 2-3 premiers rapides en III passés la descente s’assagit. Nous avons alors le temps d’observer le paysage ouvert, l’eau claire et la végétation qui nous entoure. Sur une passe un peu trop ambitieuse de Nicolas F, Hervé qui le suivait grimpe sur un grand caillou mais… pas assez, tout le monde a le temps de l’admirer repartir en arrière en travers et prendre le premier bain de la descente. C’est la courte partie « révision des exos de sécu » du jour. La confluence avec le Var et son eau grise arrive, nous passons une spectaculaire faille dans la montagne et nous voilà presque arrivés. Tiens, 3 personnes manquent à l’appel au débarquement. La légende dira que le GO, en jouant dans un vague, a trouvé l’occasion trop belle de faire une brasse.
Arrivés sur le lac, on en profite pour réviser l’esquimautage des courageux qui veulent bien se lancer. Les tentatives de déstabilisation (au propre comme au figuré) ont quelquefois eu raison des esquimautages. Pour n’en citer qu’un, Clément ne semble pas encore prêt à affronter un castor vindicatif qui grimperait par surprise sur sa coque. Eh oui, à Villeurbanne la pagaie bleue s’obtient de dure lutte (rappel à toute fin utile : pagaie bleue => esquimautage réussi et sanglage de bateaux qui tient) !
Après le repas préparé par nos navettistes sympa et un rangement éclair, hop ! Départ rapide, et arrivée à Villeurbanne à 18h.

RDV l’an prochain pour une gorge du Cians ? En kayak ou en rando aqua, venez comme vous êtes.