26 mars 2017 – Lignon de Tence

 

Tout juste ressuyés de la Gazeille, et après avoir passé la nuit chez la dame de Haute-Savoie, Haute-Loire avec Guillaume nous somme prêt à remettre le couvert. Mais la perspective de plusieurs heures de navigs et de route nous fait préférer un plan plus proche de Lyon et surtout plus court, ce qui permettra de se remettre du décalage horaire.

On opte pour le Lignon de Tence, qui n’est rien d’autre que la partie haute du Lignon du Velay, détail qui déçu profondément Guillaume qui pensais ajouter une nouvelle rivière à son compteur. A la vue des niveaux sur le Oueb nos cœurs vacillent, le bas tourne aussi, et c’est toujours dur de refuser le bas du Velay ! Mais Keunini! JP, Bernard et Jacques avec qui nous somme rencardé restent sur l’idée de base, et discipline oblige seront à l’heure au rendez-vous. On en dira pas autant des 2 autres zigotos en B&B à 30minute du départ et qui arrivent en retard sans trouver de prétexte valable. Le niveau est correcte, le soleil est présent, une belle navigue en perspective. Malgré que la rivière ne pousse pas trop, les courants associés aux facétieux cailloux sont assez surprenants et il faut rester vigilant en permanence. L’eau, elle, est fraiche, mais hors de question de mettre des manchons, le pauvre malheureux qui tenta d’en mettre ne tarda pas à nager,  vengeance de la rivière.

Petite parenthèse, en parlant de 100m nage-libre, si l’on regarde les compte-rendu ne serait-ce que du week-end (Gazeille, Loire à Goudet), et bah ça parle souvent (quelque soit le niveau de la rivière) de conditions climatiques rudes, de natations forcées, et des troquets les plus louches des départements où le stère de bois est plus cher que le prix du m. N’allez surtout pas croire que le kayak ce n’est que ça, en fait ces points restent les plus marquants et les plus inspirants pour les rédacteurs. Mais les navettes sans accrocs, les navigations au soleil et sans stress ça existe aussi, et plus souvent que ce que laisse penser les CR. A côté de ces marronniers, tout un monde reste difficilement descriptible, mais comment voulez-vous expliquer que la configuration du contre-courant, les affluents déboulant le long du rocher dans les gorges ou bien encore le bruit de la rivière vous ont fasciné pendant que votre pote réembarquais. Le mieux est encore de venir en rivières naturelles pour découvrir tout cela. Après si votre délire c’est de porter 25kg de matos sur le dos pendant 1h au mois de fevrier par 3°C, nous avons des gaillard avec qui vous devriez vous entendre. Mais vous trouverez aussi (et plus facilement) du monde au club pour naviguer le 15 aout par 30° (cf comptes-rendus des Allier-sup au mois d’aout, (en revanche, l’allier de mars 2017 était un peu plus frisquet,… )

Bref je m’égare, pour en revenir à nos moutons, le tout est réglé en 1h, et on se dit que 1h, bah c’est largement suffisant. Coté niveau de difficulté, ce tronçon est à recommandé, car déjà ce n’est pas aussi long que les 4h de navigue du bas, mais c’est du 3 continu et ouvert avec quelques grilles et seuils en 4. Bref un tronçon école pour aborder la classe 4 en toute sérénité, et où le risque d’insolation est limité. Vous l’aurez compris, nous avons ici un équivalent à l’Eyrieux ou à l’Allier sup.

Les niveaux d’eau : 0,99m  à la station Pont-Marie et 0,78 à la station du Chambon. Il existe aussi une échelle à Tence, donc un conseil ne mélanger pas tout. Pour avoir fait la précédente fois le niveau mini sur cette rivière, les débits mini-mini sont 0,6 à pt-marie et 0,45 au Chambon. Attention, la station du Chambon, semble… lunatique…

 

Raph