Les gorges de Prelles, c’est tellement beau qu’on y va deux fois dans le week-end, pourquoi se priver ?
Gorges de Prelles, première : samedi 22 mai
En fin d’après-midi ce samedi, on y passe pour aller au camping, allons voir l’échelle des gorges de Prelles ! Bon, il y a un petit niveau, environ 35 cm. Bertrand, Stéphane, Jérôme, François, Théo, Guy, Nico F et les deux Gaetan se motivent. La navig s’enchaîne sans troubles, la team des « vieux » se la pète un peu en mettant 5 minutes dans la vue aux « jeunes » sur le portage de l’infran. L’étroiture nous secoue un peu mais nous tenons bon. La Durance et la Gyronde sont vraiment basses, on pagaie pour arriver au bassin de l’Argentière. Cela aurait pu signer une navig sans histoire de fin de journée. C’était sans compter sur un coup de stress passager qui s’est soldé par un salto de la remorque (lui-même soldé par un deuxième coup de stress, est-il besoin de le préciser ?). Un peu de peur, pas de mal, ouf ! Ca se termine pour une partie du groupe sur une bière en terrasse (première depuis l’automne dernier !), pour décompresser un peu.
Gorges de Prelles, la revanche de la Durance : lundi 24 mai
Après un petit déjeuner riche en fibres et en rebondissements sur le choix de navigation, le groupe arrête sa décision pour une navigation sur la Durance dans les réputées gorges de Prelles. Un temps maussade poussera certain à gérer les navettes pour le plus grand bonheur de notre groupe de 11 kayakistes.
L’embarquement se fera avec un petit niveau de 30 noté à l’échelle.
Les deux premiers kilomètres ponctués de 3 rapides se passent sereinement au gré d’un courant peu poussif, permettant au groupe d’échauffer les muscles mis à l’épreuve sur le Guil.
L’ensemble des participants décide de s’arrêter avant l’infran, ce qui dénote une véritable solidarité et intelligence collective au sein du groupe !
Au cours du portage d’une vingtaine de minutes, à 4 mètres au-dessus du chaos de l’infran, un kayakiste les muscles endoloris par la navigation de la veille essayera en vain, par deux fois, de se débarrasser de son embarcation dans l’espoir secret qu’une âme bienveillante effectue son portage.
Après le réembarquement, le groupe se confrontera à une succession de grilles légèrement plus ardues que celles situées avant l’infran. Un des kayakistes se sentant l’âme de « freestyler en devenir », réalisera plusieurs 360°, bien involontairement et finira sévèrement cravaté entre 2 rochers.
Un de nos kayakistes les plus expérimentés du groupe (certains diront « vieux » n’est-ce pas Gaétan !), dans un élan d’abnégation et d’altruisme incontrôlé, prendra un petit bain pour décravater notre kayakiste engoncé entre 2 roches.
Le second bain sera consenti par l’unique kayakiste féminine du groupe, en sortie de rapide. Après la sécurisation de la baigneuse, du kayak, et de la pagaie (pas forcément dans cet ordre-là), notre kayakiste expérimenté trouvera dans une sémantique bien à lui, les mots justes et adaptés pour la réconforter.
Le rapide de l’étroit aura raison par 2 fois successives, de notre kayakiste « freestyler amateur », celui-ci ayant malencontreusement abandonné sa pagaie à la rivière (récupérée ultérieurement).
Le rapide en S de l’éboulis, ne sera quant à lui qu’une formalité pour l’ensemble des participants. La navigation se terminera par quelques exercices de slalom dans le stade d’eau vive de l’Argentière-la-Bessée.
Cette dernière journée de navigation viendra clore un séjour fort agréable, dans une région édénique pour tout kayakiste d’eau vive.
Participants : Christelle, Jérôme, Théo, Gaétan C, Nico F, Loïc, PY, Bertrand, Raph, François et Stéphane.