kayakistes ; Géraud, Florian, Gaëtan, Dylan, Jérôme, Raph, François
Raph a une méthode pour faire passer les portages laborieux. Ne pas vider son bateau. Ainsi, si bout d’1/4h tu commences à en avoir ras le bol de porter ton kayak, t’as encore la possibilité de gagner 2, 3 Kg en le vidant. Et là, ton moral remonte. Sceptique, nous n’avons pas adopté cette stratégie pour les 20′ de remontée de la Dourbie.
Vendredi – Dourbie Grande Gorge (niveau min 0.56)
Dès le départ, on n’était pas d’accord! Est-ce que le rapide en amont du pont fait partie du P2 ou du P3. Je défendais le P2, la majorité le P3. Il n’est pas bien méchant mais si tu t’en colles une dès le départ, tu sais que la descente va être longue.
Les deux 1er km manquent un peu d’eau mais de mémoire, une fois dans les gorges, ca le fait. L’idée est de tirer jusqu’au rapide d’entrée et d’aviser.
On débarque en RD. On passe une bonne 1/2h à faire des A/R dans tous les sens, sur les dalles, impressionnés par la pente et enquiquinés par le 2ième seuil. D’autant que Mitraillette et Assommoir suivent pas loin, 10 m.
– Géraud : » Euhh! C’est tout le long comme ça?! »
– Moi : « oui je crois »
– Flo optimiste « remarque, à la fin de l’enchaînement, on aura fait 1/4 des passages »
On y va en patrouille. On se retrouve tous en bas du second seuil. Puis du 3ieme après que Flo nous ait gratifié d’un esquimau pour avoir trop tiré à gauche sous la falaise. Ca n’aide pas de taper le plafond avec sa pagaie.
La mitraillette
L’Assommoir
Repérage et sécu au seuil à Paul. Seuil franc qui doit ramoner un peu avec de l’eau mais avec ce niveau là, la giclée est assez facile à poser.
Puis on recommence le même cirque tous les 50 m. Débarquer, repérer, psychoter, réembarquer, passer + ou – , puis à nouveau débarquer….etc. Navigation éprouvante. Après chaque débarquement, tu dois te remettre dans le match et t’as 3 m pour le faire.
Et quand, dans un acte manqué, tu laisses ton bateau échapper en réembarquant tu te dis « impec, un souci de moins ». Et là, pas de bol, tu vois ton pote Géraud qui se jette à l’eau pour le rattraper avant le rapide suivant, puis c’est Flo qui te le remonte avec un petit sourire en coin. Pour la forme, tu remercies tout le monde mais tu n’en penses pas moins « Ah P#tà&! de m@&#?!. Les C%#@!! , maintenant il faut que j’y aille »
L’Équerre, grosse interrogation stratégique dans l’équipe. T’as vraiment envie de rentrer à droite pour aller chercher la sortie à gauche, voir même le stop. Tu sais que c’est une erreur, on te l’a dit, tu l’as même tenté par le passé … et raté. Néanmoins, tu hésites à nouveau. Si tu chopes le stop, tu perds 2 classes! Si tu le rates, l’écaille du milieu de catapulte sur le toit et tu passes le portefeuille final sur le casque.
François vire une branche à l’entrée. Par respect pour l’effort, on décide de rentrer à gauche, puis de tirer à mach 2 à droite et … on verra la sortie. Finalement; ça passe mieux que prévu. François tente même le 360° en l’air dans le seuil de sortie. J’ai oublié le nom de cette figure popularisée par Serrasoles qui le claque dans chaque seuil ou chute. François, ce n’est pas encore cela, mais il s’en reproche, il en réussit la moitié. Puis course poursuite derrière le bateau qui enchaine tout à vu quasi jusqu’au bain douche.
Enfin Bain Douche
puis portage de l’infra (du mauvais côté)
et enfin le triptyque final Flipper, Sanglier, Bazar à bulles. La lassitude nous gagne, encore une bonne quinzaine de mètres à perdre.
On se jette dans le Flipper en se disant que les flips successifs devraient se compenser pour nous guider jusqu’en bas.
Puis dernier débarquement pour le sanglier. Pas compliqué mais tu te demandes si tu vas arriver à monter sur la dalle sans te faire dégueuler dans la faille de droite.
Enfin le petit dernier. Le bazar à bulles. Petit stop à gauche, reprise…
… la délivrance, dans la piscine finale
Fin d’un top we kayak sous un soleil automnale. 5 h pour cette Dourbie sans eau ..
Jeudi – Haut Tarn (niveau bas 2 m)
– « Tu vois Flo,il est 13h32, Si on y va tout de suite, et ben à 13h32 et 15 secondes, on est dans la piscine en bas du Gouffre des Meules » (timing mesuré sur une précédente vidéo). Vu comme cela, c’est carrément tentant.
-« OK , ça me dit bien ». « Merde » !! .
Bon finalement, cela aura pris un peu plus de temps en raison du stop à la sortie de l’équerre.
Convaincu par cette stratégie , Flo réitére sa méthode à la Trompette. Avec un résultat légèrement différent … mais qu’il aura rapidement rectifié à sa 2ième tentative. Certainement, une différence de génération!! Perso qd j’arrive en bas de la Trompette, quelque soit le résultat, je sabre tj le champagne. Une trompette à la fois, ça suffit.
Gaetan nous abandonne à l’entrée de la Seringue. L’épaule vrillait par son esquimau dans le rapide éponyme. Sa première attendra encore un peu.
On poursuit tranquillou. Qques cravates par çi par là, voir gites profondes. Un peu de rouleau à la Périgouse pour Géraud, un débarquement scabreux au milieu de l’Eléphant pour François.
La Perigouse
L’Eléphant, avec sur sa gauche, la passe à François et Raph. C’est sur qu’il faut se battre pour l’attraper.
L’empereur