Crédits CR : Stéphane
Participants : Jérôme, Fabien, PY, Stéphane
Quand on aime, on ne compte pas, parait-il ; pourtant, cette sortie off (non inscrite au calendrier) aura nécessité de compter les participants, ceux qui s’ajoutent au dernier moment et qu’on accueille toujours avec plaisir et ceux qui se désistent pour d’obscures raisons de comptabilité, de niveau d’eau trop haut et de températures trop basses.
La veille étaient pré-fléchés (secrètement) deux parcours selon les participants ; un Eyrieux à 50.3 m3 ou une basse Auzène à 9.03 m3 (j’espère que vous apprécierez la précision des chiffres… quand on aime… tout ça, tout ça !!)
Cette précision sur les chiffres n’est pas simplement due à une attirance innée pour les mathématiques et les tableurs excel, mais avant tout, elle servait la cause d’une navigation dans du IV sur un parcours trop peu pratiqué.
Et oui chaque gain de quelques dixièmes de volume d’eau (en moins bizarrement) permettait de justifier le choix inéluctable d’une navigation sur une basse Auzène auprès d’un public (un en particulier) légèrement récalcitrant à l’idée de se jeter dans du IV.
Après un lobbying très démocratique nous partons donc naviguer…. une basse Auzène à 8.85 m3 plutôt qu’un haut Eyrieux.
Parce que, ce n’est pas si souvent, qu’on a le bon groupe, les bons niveaux d’eau, et les bonnes conditions climatiques réunies sur un week-end, notre petit groupe de kayakistes se retrouve au pont de l’Auzène pour un embarquement, tout en douceur.
Le niveau à 8.78 m3, est idéal pour une redécouverte de ce parcours de classe IV, qui alterne rapides et petits planiols. Personnellement je le conseille aux personnes à l’aise dans du III et qui souhaitent sortir de leur « zone de confort -Cl III » pour aborder la découverte d’un parcours en classe IV : du « IV école » pourrait-on dire, mais ces propos n’engagent que moi.
Afin de préserver l’anonymat des personnes qui nous auront permis d’animer cette sortie de leurs prouesses aquatiques, vous ne trouverez aucune photo de cette sortie. En vérité, PY a oublié l’appareil à l’embarquement. On ne lui en veut pas, il vient juste de débuter sa carrière de photographe sportif.
Nous aurons comptabilisé (quand on aime etc. etc.) 3 bains réalisés par 2 kayakistes différents, et un esquimautage unique, issu d’une technique ancestrale canadienne, très peu répandue.
Les 7/8 kilomètres de parcours nous auront permis de passer un peu plus de 2h30 sur l’eau sur un parcours vraiment sympathique et très beau. La température de l’air était à 8°C ; pour la température de l’eau, il faudra demander aux baigneurs dont je peux fournir les coordonnées sur demande et contre rémunération (j’accepte le chocolat).
Pour ma part, j’ai été ravi de redécouvrir ce parcours, en bonne compagnie, et cela m’a ouvert l’envie de refaire le parcours du haut, qui de mémoire est un cran au-dessus.
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