Kayakiste : François, Phil, Jérôme

Les éléments étaient globalement contre nous et je ne sais pas encore si c’était ou non une bonne sortie. De toute façon, pour garder un peu de fraicheur, on se doit de faire un plan un peu foireux une fois par an.

A 2 km de l’embarquement, une barrière surgit en travers de la route pour barrer le passage des bagnoles. Assez vite, on s’est dit que ce n’était pas pour nous mais pour les touristes,  que les explications affichées  ne servaient à rien et qu’en tant que kayakistes ,on n’était pas concerné . Bref, on escamote la barrière avant de la remettre  proprement en place., histoire de ne pas donner de bonnes idées aux autres.  En balayant les remarques désobligeantes des touristes au motif qu’on a l’autorisation pour tourner un film.  

En fait la barrière avait une raison d’être. 1 km plus loin, un énorme bloque est posé au milieu de la route. Là , pas question d’escamoté, on doit s’incliner. Non sans combattre. On sort de la bagnole, histoire de contourner le bloc à pied, mais c’est pour tomber sur un bon gros névé qui a traversé la route …. et la rivière.   Là , les quelques neurones qui ont franchis la barrière , s’activent, on peut pas rater une telle occas, faut passer dessous. On se change et tant pis si le niveau d’eau semble un peu faiblard pour la descente.  Phil qui découvre pendant le trajet le choix de la rivière , découvre aussi qu’on embarque.

François avec toute la conviction de la jeunesse, annonce fermement qu’au 4ieme arbre rencontré, il arrêtera la descente. Il en franchira 150 sans renoncer !! . 500 m après le passage du casse tibia ( porté),  la rivière  se scinde en 2 bras, puis 4  ..puis 2 puissance n. 1 km de marécage à marcher dans la flotte , à se casser la gueule en enjambant un arbre, à ramper , à passer sous des branches immergées…, il aurait fallu un coupe-coupe. Manquer que les sangsues et les moustiques.  On se fit à l’oreille pour essayer de retrouver la flotte avant de percuter qu’on est trompé par le bruit de la cascade. On part de l’autre côté direction la route pour se barrer , trop le bordel. On poursuit notre reptation à 1km/h.

La récompense, une résurgence, la rivière se reconstitue on ne sait trop comment. Les cascades ont amené le supplément d’eau, la navigation deviendrait presque sympa,  dans un cadre foret d’émeraude,  avec quelques rapides sérieux nécessitant repérage et interrogation. Avec bien sûr, tj un petit arbre qui emmerde qque part dans le rapide.

On finira la journée par une séance de rinçage dans la Gyr. C’est qd même sympa de pouvoir naviguer plus d’1/4 h sans tomber sur un arbre

Catégories : Récits sorties

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