Kayakiste : Guillaume, François, Gaétan, Clément, Géraud, Jérôme, Bruno
« Raz le cul de cette rivière » lâché par un Gaétan en hypoxie en haut de la remontée du Vénéon. Le traumatisme est profond, il est allé jusqu’à relever le dénivelé et la pente . 207 m à 40% entre le pont d’arrivée et le parking.
5’ plus tard et une bière dans la main, ça allait tout de suite mieux. Et il était prêt à se joindre au reste du groupe pour une analyse subtile de la descente. Genre, « le Slalom , c’est vraiment une grosse daube ».
On y est rentré super propre, en file indienne, un tous les 10 m, pas une tête qui dépasse. Au bout de 20m, c’était la déroute totale. Et à la sortie, 400 m plus loin, on se retrouve à 4 de front, un tous les 300m , un autre en cravate, 2 qui avaient disparu … etc etc .
La descente se poursuit sans trop d’encombre jusqu’au rapide du photographe. Là Bruno, pour éviter d’empaler son pote dans le stop à gauche, a préféré finir sur la tête dans le portefeuille de droite. Esquimau supersonique , limite airwheel. Notons au passage la remarquable intégration de Bruno dans le club qui pour sa 1er sortie s’est retrouvé à récupérer un président et un ex président. Respectivement au 1er et dernier rapide de la descente. Un exemple à suivre pour les autres adhérents ou futurs adhérents
Le reste se fait globalement à vue jusqu’à la ligne droite finale. Repérage, passage ou portage, brassage voir barbotage au niveau d’un seuil mal pavé avant d’arriver au VI (portage) . Idem pour le Pélican. Le rapide a pas mal bougé. Et le mieux est de passer extrême droite ……… là où personne n’a envie d’aller. Pour avoir un peu trop finasser, j’ai fait comme Bruno au Photographe mais avec un scénario final légèrement différent. Guillaume qui s’est retrouvé embarqué contre la falaise, est passé comme une fleur. Idem pour François , Bruno, Clément.
Moralité. Respecter les préceptes du Bushido . Devant de grandes difficultés, ne pas prendre les chemins de traverses mais entrer par la porte principale (Cf. film Ghost Dog de Jim Jarmush)