4 jours d’itinérances, 7 rivières
Samedi 11.07
Un petit Gyr matutinal pour réveiller le kayakiste avant de rejoindre Eddy et Alessandra à 13h au départ de la basse Guisanne. Pas de surprise. 3 h après, on est au départ du Malafosse. Pas une goutte d’eau. Déçu. On se rabat sur le glacier de Briançon qui propose plein de parfum bizarre. Yaourt, violette… etc etc. Plutôt que d’enchainer sur l’apéro, on retourne sur le Gyr, le faire découvrir à Eddy. 17h30 au départ, 17h45 à l’arrivée. Eddy a triché, il a fait un stop au milieu afin de reprendre son souffle. Corentin enchaine ensuite avec les Vignaux. Marie Laure est bien tentée bien sur mais à la flemme de se re-habiller à 19h
Dimanche 12.07
Le Guil, la rivière maudite pour Alessandra. Elle se cravate bêtement au bout de 100 m à l’entrée de Château Queyras, esquimaute un peu avec la pagaie, un peu avec une pointe de bateau, un peu avec un pleureur avant de s’engouffrer dans la combe en tenant la pagaie avec 2 doigts. A la sortie de la combe, son majeure ressemblait à la tour de Pise. Bilan, fracture, 3 broches, la radio est sur FaceBook. Fin de séjour pour Alessandra et 45 j d’abstinences.
Le Millenium. Corentin est déjà en bas depuis 1/2h qu’Eddy, Marie Laure et moi sommes encore en train de tergiverser ou de changer de casque. Jérôme, Marie Laure, Eddy à l’entrée du rapide, Marie Laure, Eddy et moi à la sortie. Je foire la petite glissière en entrée de rapide qui me ralentit, Marie Laure me rattrape et se retrouve à ma hauteur juste avant le S. Mieux placer, elle enchaine le S et je me retrouve plus ou moins en cravate. Eddy me dépasse à son tour non sans s’être pris la pointe de mon bateau dans les côtes, ce qui ne l’a pas favorisé pour la suite du passage.
Triple chute sans pb en faisant le micro stop en haut à droite afin d’avoir la bonne incidence pour la 1er chute. On retrouve Alessandra pour casser une petite graine ensemble avant qu’elle ne fonce à l’hôpital pour une radio.
Lundi 13.07
L’Ubaye. On retrouve Marc, Aurélie et Pascalou – notre guide du Verdon – Henke et une dizaine de belges, pour une intégrale, infran du haut, classique, infran du bas.
Marie Laure enchaine le rapide du fer à cheval sans se demander pourquoi une vingtaine de kayakistes est débarqué sur le bord à scruter le rapide. En se retournant pour s’assurer que tout le monde suit, elle se retrouve en cravate, gite amont. Pas très confort comme situation à cet endroit de la rivière. Je perds mon bateau – récupéré par Corentin – en voulant décoincer le sien. Pas très rentable comme intervention
Un silence de cathédrale accompagne l’entrée dans les infran du bas. Ceux qui connaissent ont la trouille à l’évocation de la Fosse au Lyon, de la Moulinette, du 1er labyrinthe, du 2ième labyrinthe. Ceux qui ne connaissent pas……..connaissent de réputation.
La fosse au Lyon. Un dévaloir merdique amène le kayakiste sur un gros pleureur. A droite, c’est un seuil où l’on tombe de traviole, à gauche, ça coince mais très méchamment. Corentin sera le seul de notre petite équipe à tout passer.
La Moulinette est assez tranquille avec ce niveau d’eau. La dernière crue de l’Ubaye a bien facilité le rapide.
Le 1Er labyrinthe se caractérise par une petite étroiture instable suivi d’un seuil à prendre bien à gauche en sortie de virage. Le seuil tourne un peu et la pavasse de droite siphonne. Cà porte pour quasiment tout le monde et Marie Laure est un peu déçue de voir tous ces brillants kayakistes renonçaient aussi facilement sans envisager de poser la moindre sécu
Hormis ces 300 premiers mètres, le reste est un parcours très agréable. Du IV sur 3 bornes, très accessible avec un débit de ~ 15 m3. Assurément un parcours sous exploité et à re découvrir
Mardi 14.07
Le grand canyon du Verdon. 25 km de II, III, (4) dans un cadre somptueux. 700 m de falaise au niveau du Point Sublime. L’entrée des Gorges est marquée par le Solitaire. Jusqu’à l’Estellier, c’est du tranquillou. Marie Laure nous ouvre l’Estellier à droite. Tout le groupe suivra. Puis suivent le Styx – un petit IV dans la pénombre d’une grotte – , l’Imbut, là on est carrément dans un boyau et la sortie se fait en débarquant au fond de la grotte et en tirant les bateaux par une chatière. Ré embarquement à l’américaine. Même pas besoin de baisser la tête pour le Rideau à ce niveau.
En somme, une rivière pas difficile mais à prendre au sérieux à cause de nombreux siphons
kayakistes : Marie-Laure, Alessandra (au début), Corentin, Eddy, Jérôme