==> CR par Séb

Tout baigne sur le Travo !

 

Après 5 jours de pluie, des bains à foison, une côte cassée, une galère de remorque, un voisin de tente qui ronfle, la cuisine de Jérôme (enfin, juste une pincée, mais ça a suffi !), nous retrouvons enfin notre bonne étoile, et… le SOLEIL !

Ça tombe bien, aujourd’hui, c’est le Travo. On a bien travaillé notre navigation dans du manœuvrier et du volume. Et bien aujourd’hui ce sera un peu tout ça avec pas mal d’eau, de la pente, des cailloux.

Anna est pleine de fougue, remontée comme une horloge par ses victoires à la belote. Elle part en tête, passe le 2ème rapide en pole position, juste devant son bateau. Trop dur pour lui, qui rend l’âme.

On ne saura jamais pourquoi le Steph nous a abandonné au milieu de cette galère, heu pardon, belle descente. Il préfère nous planter en haut des dômes : ces 3 magnifiques marches entre 5 et 7 mètres, taillées dans la roche mère. Un décor de folie ! On nous avait prévenu la veille, il faut bien les prendre droite, gauche, milieu. Non attends gauche droite milieu, ah non flute, je sais plus !

Finalement, on engage la première extrême droite. Johan, plein de confiance de ses précédentes descentes tente une figure : en travers, sans vitesse, la tête en bas (heureusement remis dans le droit chemin par un allemand de passsage), la deuxième à gauche, et la troisième bien à gauche sur la langue d’eau. Et tout se passe bien.

Le très, précautionneux Pierre Yves a pensé à prendre son maillot de bain, il en profite donc pour goûter l’eau du Travo. La trouvant fraîche, il se décide à réembarquer.

 

Puis on porte rive droite, on porte rive gauche. Sauf quelques courageux :

Raph, Nico et les 2 Guillaume passent plus ou moins proprement

Jérôme fait taire les mauvaises langues en sortant un très bel esquimau.

Mike montre que ça passe aussi très bien à la nage.

 

Nicolas Fournials est éclaboussé (ce sera sa seule mésaventure de la semaine).

La petite Julie (35 kilos) se coince dans un rapide. Heureusement, Johan et son presque quintal (et demi ?) arrive à fond de balle, la débloque en l’expédiant légèrement plus loin et prend sa place. Serguei Alexei Nikolaïovitch récupère tout ce petit monde, et on repart.

Je finis ma 15ème barre de granit/twix/céréales/balisto. Heureusement, il me reste une poche.

Nico Huet, voyant sa fille naviguer, se réjouit de leurs prochaines vacances parkour sur les buildings de Saint Petersbourg.

 

Samuel se fait aussi discret qu’à l’heure de la vaisselle, Tanguy se fait rouster en cachette, nonchalemment.

Au final, une belle journée, 6h de navigation, 45 esquimautages, 18 bains. Et la sensation étrange de se faire doubler par des gars partis en même temps que nous et faisant leur 2ème descente ! Pas cool, ces moustachus.